Sujet: Coffee break time (feat Daphne) Ven 23 Aoû - 0:01
Coffee Break Time
« Mademoiselle Coleman ? Oui hum, veuillez m’excusez de vous réveiller si tôt…Je souhaitais vous informer que votre père m’a donné une tâche importante qui m’empêchera malheureusement de récupérer votre Frappucinno ce matin. Je me suis chargée d’appeler votre chauffeur personnel qui viendra vous récupérer à 10H30. Il vous conduira ainsi jusqu’au Starbucks le plus proche et vous y attendra. Veuillez m’excuser une nouvelle fois pour ce désagrément… » Voici la phrase que Mariella Sanchez, l’assistante personnelle de la famille Coleman avait débité presque d’un trait au téléphone à Precious. Cette femme d’une trentaine d’année, avait passé les cinq dernières de sa vie au service de la prestigieuse famille Coleman. Ainsi, une de ses tâches habituelles consistait à récupérer un Frappucino bien chaud, sans crème et sans sucre pour la fille unique de cette famille New-Yorkaise. L’annonce de cette mauvaise nouvelle avait ainsi mis Precious d’humeur assassine dès sa sortie du lit à 9H45. En effet, la jolie brune d’un mètre soixante-dix n’avait jamais récupéré son café à l’heure de pointe depuis… Toujours. Elle ne savait pas à quoi s’attendre, mais se doutait bien que cela devait ressembler à l’heure de pointe en pire lors des soldes chez Jimmy Choo.
« Nigel, vous savez s’il existe une file prioritaire chez Starbucks ? » Il était maintenant 10H30 pile et Precious venait de monter dans une Mercedes Classe S noire datée de cette année. Nigel son chauffeur personnel, un New Yorkais pure souche qui travaillait depuis 20 ans pour les Coleman ne répondit pas à la question de la jeune femme. A l’arrière de la voiture Miss Coleman se remettait du rouge à lèvre consciencieusement. Elle était vêtue d’une chemise blanche de chez Valentino, d’un pantalon en cuir noir mettant en valeur ses formes ainsi que d'escarpin de chez Louboutin noires à talons de 10cm. Son sac préféré, un Speedy 30 Damier de chez Louis Vuitton ainsi que ses lunettes de soleil Aviator de chez Ray-Ban amplifiait sa tenue casual. C'est presque la même tenue que sur mon vava
Après seulement dix minutes de route, Nigel déposa Precious au Starbucks le plus proche. Une vision d’horreur apparue alors à la jeune femme. « C’est pire que les soldes chez Jimmy Choo ! ». En effet, la file commençait, non pas à l’intérieur du Starbucks, mais à l’extérieur. Precious dû ainsi attendre un bon quart d’heure avant de se trouver en face d’un joli blond qui lui demanda ce qu’elle souhaitait prendre. Entre temps, elle avait pu consulter le site de Gossip Girl pour lire les derniers potins et avait reçu un appel de sa mère lui demandant de lui ramener un Frappucino à la Fraise. Drama Queen comme elle l’était, Precious avait pu faire entendre au Starbucks entier que « et puis quoi encore, je ne suis pas ta bonne Polonaise. Tu iras chercher ta propre boisson !»
Depuis quelques secondes maintenant, le joli blond attendait la commande de Precious qui plissait des yeux. « Oh et puis merde, je vais lui prendre sa boisson ! Alors, je voudrais un Frappucino, sans crème, bien chaud et sans sucre et un autre à la fraise. Au fait, vous faites la livraison à domicile ? ». Le jeune homme se contenta de lui donner le prix de sa commande et l’invita à se mettre de côté afin de récupérer ses cafés. Miss Coleman en fut presque vexée et ne laissa aucun pourboire à cette belle tête blonde. Quelques minutes plus tard, elle récupéra les boissons. Elle essaya par la suite de se frayer un chemin vers la sortie tenant dans une main la boisson chaude et son téléphone et de l’autre la boisson à la fraise. Elle était presque arrivée à la sortie lorsqu’elle trébucha sur un sac et fit tomber son café chaud ainsi que son Iphone. Ce dernier était comme sa vie et la jolie brune ne regarda même pas sur qui elle avait fait tomber sa boisson. « Mon téléphone !!! ». Elle le récupéra presque aussi tôt et vérifia que son écran n’était pas cassé. Sa deuxième pensée fut « je vais devoir me retaper toute cette queue ?? »
FICHE ET CODES PAR EPISKEY. Photo : The best fashion ever / FB
Le bip sonore du réveil-matin de Emerald Winn réveilla tout l'appartement en un seul coup. Elle devait être sourde pour mettre son réveil aussi fort, mais surtout pour prendre cette sonnerie alarmante au lieu de la musique de son iPhone, comme toute gentille adolescente ou jeune adulte de son âge. Aussitôt que sa colocataire entendit le bruit, elle ne réussi pas à retrouver le sommeil. Daphne Meade grommela avant de se mettre la couette sur le tête. Comment en une heure et une journée pareil elle osait mettre son réveil. Aujourd'hui était spéciale tout simplement car elle n'avait pas de cours et pas de boulot. Une journée de repos bien mérité après son acharnement des semaines passés. La rentré avait vite fait parti du train train quotidien de Daphne et était devenu monotone. Elle faisait tout comme une automate depuis le premier jour d'école, se réveillait toujours à la même. Alors que sa première journée de vacance commençait, elle n'était même pas foutue de faire la grâce matinée. Prise d'une rage extrémiste qui lui donna envie de tuer dans l'immédiat sa colocataire et presque soeur, la rouquine décida de prendre son ordinateur afin de voir si elle avait des emails pour évité tout incident malheureux. Son oreille percevait encore le signal horrible et aigu du réveil matin de Emerald. Roulant des yeux, elle se mit à crier d'une voix clair et pleine d'intonation. « Si tu fermes pas ce réveil maintenant je le balance par la fenêtre! » Aussitôt dit aussitôt fait, le bruit désagréable arrêta, se remplaçant par le champs matinale des oiseaux et des moteurs de voitures. New York. Elle ne devait pas s'attendre à entendre le vent siffler dans les arbres, s'était quasiment impossible avec tout le brouhaha de la ville. Après une nuit pas trop mal et un réveil digne d'un film d'horreur, Daphne se dirigea dans la cuisine pour prendre un petit déjeuner. À sa grande surprise, ou pas, il n'y avait strictement rien à avaler de légèrement potable. Ou plutôt disons-le, la fille à papa ne supportait pas la moitié des aliments dans se réfrigérateur et ne pouvait se résoudre à les bouffer. Dans un soupir elle se retourna et fonça dans sa colocataire qui se mordit la lèvre, désolé. « Bon matin. » « J'avais congé, connasse. » Elle pointa un doigt accusateur sur Emerald avant de finalement lever la tête au ciel puis se rendre dans sa chambre avant de mettre des fringues à proprement dit acceptable. Après plusieurs minutes à fixer ces cheveux en queue de cheval, se mettre une couche naturel de maquillage en appuyant sur son fameux gloss rose, et se mettre des vêtements, elle ressortit de sa chambre pour se rendre une deuxième fois à la cuisine en quête de quelque chose. Comme elle se doutait, aucune nourriture n'était apparut par magie pendant qu'elle se mettait des fringues. Soupirant de nouveau, Daphne enfourcha son sac à main, enfila des loffers blanc puis partit dans les rues agité de Greenwich Village pour se rendre dans Madison Square pour savourer un délicieux cappuccino vanillé de chez Starbucks. La file, lorsqu'elle arriva la déprima. C'était pire que jamais et aussitôt elle se résigna à retourner chez elle et faire la grâce matinée et revenir plus tard. Pour la énième fois elle soupira en regardant au ciel. Un moment d’inattention qui lui coûta beaucoup. Une jeune femme, brune foncée, fringue digne des grands magasins, peau foncés, venait de lui renverser - ou éclabousser dans ce contexte - l'intégrale d'une boisson chaude sur elle. Sans même lui demandé si elle allait bien, la jeune femme se dirigea aussitôt sur son téléphone. Littéralement, sur un objet qu'on pouvait remplacer. « Décidément, j'aurais dû resté chez moi. » Pensa t'elle à voix haute alors que l'autre vénérait le fait que son téléphone soit intact. Lorsqu'elle parla de la file. Daphne gloussa. Une fille de riche qui n'avait jamais fait la queue de sa vie. Aussitôt elle s’éclaircit la voix pour attirer son attention. « Allô? Un petit désolé d'avoir saboté tes chaussures blanches au prix exorbitant serait bien mérité. Mais surtout d'avoir manqué me brûler carrément la peau. » Daphne n'avait pas un seul sourire sur son visage, c'était plutôt de l'exaspération et de la colère. Les chaussures étaient le cadet de ces soucis, c'était surtout sa santé et sécurité qui importait. Et apparemment, la brune devant elle aurait probablement eu une crise de coeur si ces chaussures avaient été touchés. « Non parce que ton téléphone ça peut se racheter, mais ma peau, je crois pas. » Comme toujours lorsqu'il s'agissait de sa beauté, de sa peau et de son physique - disons surtout le fait de ne pas être non présentable en public - elle se mit en colère. Que sa presque soeur lui fonce dessus, c'était passable. Mais qu'une étrangère manque lui brûler la peau au deuxième degré avec une boisson venant d'être infusé très certainement, la faisait sortir de ces gongs. Elle patienta en regardant droit devant elle, soit la jeune femme préférant son téléphone à la sociabilité et à l'espèce humaine.
Sujet: Re: Coffee break time (feat Daphne) Sam 24 Aoû - 23:43
Coffee Break Time
Si vous connaissez un minimum Precious Coleman, vous devriez savoir que son iPhone 5 est comme sa vie. Le matin, lorsqu’elle se lève, elle check sa page facebook pour voir le nombre de « likes » et commentaires qu’elle a pu recevoir pendant son sommeil. Par la suite, lorsqu’elle prend son petit déjeuner, elle aime prendre en photo les salades de fruits que le Chef de sa famille lui prépare. Elle poste ainsi les plus belles images sur Instagram et gazouille lorsque le monde entier aime ses photos. Enfin, jusqu’à la fin de la journée, elle tweete ses états d’esprits. D’ailleurs, en ce moment même, si son cerveau avait été relié à son téléphone, vous auriez pu lire @MissColeman OMG, mon iPhone vient de frôler la mort en plein milieu de Starbucks !!!
Quelques secondes venaient maintenant de passer et deux baristas commençaient à s‘agiter autour des deux jeunes femmes afin de faire disparaître les traces de la mort prématurée d’un frappuccino encore bien chaud. Retraçant pendant quelques instants l’événement qui venait de se passer, Precious finit par récupérer son téléphone puis observa la coque dorée qui le protégeait. Un soupire de soulagement sorti de sa bouche puis, elle observa l’écran qui lui aussi était intacte. Elle laissa ainsi échapper un sourire tout en se demandant toujours comment elle allait faire pour éviter de refaire la queue.
Les pensées de la New Yorkaise furent, cependant, brèves, car une belle rousse qui visiblement venait de recevoir sur elle le café chaud se mit à se plaindre. Elle demandait des excuses à Precious pour ses chaussures blanches ainsi que de l’avoir presque brûlée. Le premier réflexe de la belle brune fut d’ailleurs d’observer les chaussures de marque inconnue pour elle. Elle observa aussi très rapidement l’inconnue qui avait une peau magnifique et qui portait très bien sa tenue. Elle crispa ensuite la bouche, puis plissa ses yeux en direction de la râleuse avant de dire « tu veux que je te les rembourses tes chaussures ?» Elle venait de le dire d’un ton dubitatif. Il n’était pas question qu’elle le fasse bien évidemment. « Peut-être que si tu n’avais pas été en plein chemin, tu n’aurais pas reçu mon café. » Elle l’écouta ensuite parler de sa peau et leva un sourcil. Precious n’aimait pas la tournure que prenait cette conversation. « Et bien, saches que tu trouveras des soins miracles pour les brûlures en parfumerie. Je peux même te conseiller le rez-de-chaussée de chez Macy’s, il fera ton bonheur ». Elle plissa de nouveau les yeux en direction de la jolie rousse et l’écouta dire que sa peau n’était pas achetable contrairement au téléphone de Miss Coleman. Precious se retenu d’ailleurs de lui dire que tout était achetable à New-York, même une nouvelle peau. Elle avait maintenant les bras croisés contre sa poitrine, son portable dans la main droite et la frappucinno miraculé dans l’autre. Precious commençait à perdre patience et tapotait même du pied le sol qui laissait entendre des clics clacs qui allaient sans aucun doute abimer la semelle rouge de ses Louboutin. « Quant à toi, je pense que tu devrais t’excuser de t’être mise sur mon chemin, car maintenant, je vais devoir me retaper toute cette file alors que j’ai des choses plus importantes à faire. Tu ne veux pas quand même que j'aille jusqu'à dire que tu devrais me rembourses mes huit dollars !».
FICHE ET CODES PAR EPISKEY. Photo : Thousands of gifs / Tumblr
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