there's a first time for everything (r)

you make me feel so right, even if it’s so wrong i
wanna scream out loud boy but i just bite my tongue baby
why can’t you see it feels so good, but you’re so bad for me.
© megan and liz/tumblr
★★★

L'odeur fraîche de lavande se rependait au fur et à mesure dans l'appartement, chaque fait et geste des locataires l’amplifient. Alors qu'une brunette était assise sur un sofa dans le salon, une rouquine faisait bouger toute sorte de chose en cuisine. Elle avait déjà cassé une assiette en essayant d'attraper quelque chose. Daphne Meade était en train de rendre l'appartement potable, magnifique, moderne, luxueux, bref tout ce qu'il avait été avant que la tornade Esmerald n'arrive. Elle prenait la tâche au sérieux passant chaque pièce au moindre centimètre. Si les saletés ne lui résistaient pas, la poussière dégageait avant de ne se faire pulvérisé. La rouquine avait depuis six heures ce matin eu la piqûre du ménage. Toutes les pièces lui étaient presque toutes passés sous la main. Elle n'avait pas insisté pour faire la chambre de sa colocataire, mais avait par contre remis son walk-in en ordre et fait son lit. Elle avait même eu dans l'idée d’aller s’acheter un plus grand lit, un nouveau couvre lit ainsi que de la peinture pour changer sa chambre violette. Ce n'était pas adulte, ce n'était pas la jeune femme mature de vingt-quatre ans qu'elle devait projeté. Enfin, pas en cours à l'université. Elle avait toujours des notes exemplaires, que penseraient ces collègues de classes s'ils voyaient sa chambre? Brian ne dirait rien, il trouvait se côté de Daphne craquant et lui disait souvent que lorsqu'elle redevenait cette adolescente pleine d'amour pour la vie et qui se souciait de comment ces cheveux aurait l'air le matin ou de son haleine, elle était à son meilleur et surtout la plus belle fille de l'univers très certainement. Elle chassa la pensée de Brian et se mit à angoisser. Rapidement elle nettoya le dégât qu'avait causé l'assiette cassée pour ensuite passé une dernière fois l'aspirateur. Enfin, lorsqu'elle eut terminé elle alla s'enfermer dans sa chambre afin de se mettre quelque chose. Elle ressortit quelques temps après, fière d'elle même, mais angoissé plus que tout au monde. Elle se regarda plusieurs fois dans le miroir et fût heureuse de constater que Esmerald était finalement partie pour toute la soirée dormir chez une amie. Daphne en avait assez sur les bras, pas besoin de drama comme présenté son professeur et petit-ami à sa presque soeur et colocataire. La rouquine ne pouvait pas croire qu'il s'agissait de la première fois que Roman viendrait dans son appartement. Aussi excité qu'une enfant et stressé qu'elle-même peut l'être, le tout donnait quelque chose de spéciale. Elle envoya un SMS final pour conclure leur rendez-vous. Elle lui donna le numéro de l'appartement et l'adresse surtout, afin qu'il arrive. Lorsqu'enfin on toqua à la porte, elle s'empressa d'aller ouvrir, devenant tout à coup timide. « Coucou toi. » Daphne s'empressa de le faire entrer puis referma la porte, regardant tel un chat qui chasse si des gens n'aurait pas eu l'oeil trop songeur. Finalement elle se retourna et ayant perdu notion de tout, oublia qu'il était son petit ami. « C'est, euh, et bien mon chez moi. » Elle se mordit une lèvre sous la pression puis souffla se détendant finalement.

Spoiler:

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★★★

Assis dans mon canapé ou plutôt vautré dans ce dernier je pense à Daphne. Aujourd’hui, je dois aller chez elle pour la toute première fois. Aussi idiot que cela puisse paraître, je me sens nerveux. Elle ne veut pas me présenter à sa famille après tout, elle voudrait juste que pour une fois on change d’endroit pour passer la soirée ensemble. Cela fait des mois que l’on s’enferme chez moi. Je crois qu’elle connaît les moindres recoins de mon appartement. Elle fait comme chez elle ici d’ailleurs. Mais pour une fois, nous allons changer cela. Je vais découvrir son petit monde. L’appartement où elle vit lorsqu’elle n’est pas chez moi. Je sais qu’elle a une colocataire, mais elle m’a affirmé que cette dernière ne serait pas là ce soir. Parce que oui, personne ne doit savoir pour nous. Je suis son professeur de littérature, je ne suis pas censé la voir en dehors des cours. Enfin. Ca ce n’est pas trop grave encore. Je ne suis pas censé la voir nue dans mon appartement plutôt. Si cela venait à ce savoir je pourrais perdre mon travail et elle pourrait ce faire virer de l’Université. Enfin je sais que si un jour on devait se faire prendre, je jetterais toute la faute sur moi. Je ferais tout pour que ce ne soit pas elle qui se fasse punir. Après tout, je suis le plus vieux dans le couple. A trente-six ans, je sais parfaitement que je n’ai vraiment pas le droit de sortir avec l’une de mes élèves. Enfin. Il faudrait que j’arrête de me torturer avec cela, mais c’est toujours pareil lorsque je suis seul chez moi. Je pense à notre relation. Je sais que Daphne en a marre de se cacher. Elle aimerait que l’on puisse s’exposer, que l’on puisse être un couple comme les autres, mais ce n’est pas quelque chose qui est prêt d’arriver. Quand elle aura finit ses études. Si nous sommes toujours ensemble à ce moment-là. Pour moi, on sera toujours ensemble. J’ai beau souffrir de cette relation secrète, je suis vraiment amoureux de cette jolie jeune rousse. C’est bien la première fois dans ma vie que je me sens aussi heureux avec une femme. Et pourtant, des femmes, j’en ai eu dans ma vie. Quand j’ai perdu ma virginité, Daphne n’avait que cinq ans. Des fois, on remarque notre différence d’âge. Après tout douze ans ce n’est pas rien, mais on finit toujours par passer au-dessus de cela. Enfin. Les heures passent et il est temps pour moi d’aller prendre une douche. Je me prélasse un peu sous le jet d’eau chaude et réfléchis à la tenue que je pourrais mettre ce soir. Pire qu’une femme parfois. Finalement j’enfile une simple chemise blanche et un jean brut. Simple. Je me regarde dans le miroir. Je serais bien pour me raser, mais je sais que Daphne aime me voir avec ma petite barbe de trois jours. Alors je reste comme cela. Je suis presque prêt lorsque je reçois un message de la jeune femme avec son adresse. Il me reste plus qu’à prendre la route. Son appartement se situe à quelques blocs du mien et je décide de m’y rendre en taxi. En quelques minutes seulement, j’arrive à destination. Au pied de l’immeuble, je prends une longue respiration et finis par pénétrer dans le bâtiment. Comme toujours, je regarde constamment autour de moi pour être sûr que personne ne me vois. C’est presque devenu de la paranoïa. Je frappe rapidement à la porte de l’appartement de Daphne et elle me fait rentrer aussi rapidement. « Salut. » Je lui offre mon plus beau sourire avant de remarquer qu’elle est particulièrement stressée. Pourtant elle me fait découvrir son intérieur et je jette un coup d’œil autour de moi. Cela change de mon appartement d’homme célibataire depuis quelques années. « C’est mignon. » Bon j’aurais peut être pu trouver autre chose comme terme, mais bon. Je me tourne vers la jeune rousse et l’attire dans mes bras pour l’embrasser tendrement. « Te stresse pas Daphne, je ne vais pas juger ton appartement. » Je lui souris et la serre un peu plus contre moi. Cela fait deux jours que je ne l’avais pas vu et elle m’avait manqué. « Par contre, je veux voir ta chambre. » dis-je en riant quelque peu.

Chaque fois qu'elle devait montré son appartement à quelqu'un, la panique la submergeait aussitôt. Pour elle, s'était quelque chose de sacré, son espace personnel. La première personne qui y avait pénétré et bien avant Esmerald avait été Brian. Il l'avait même aidé à peinturer les murs de sa chambre en violet, couleur qui faisait gamine mais qui représentait bien Daphne. Elle se souvenait exactement de toute cette journée à peinturer, salissant les vêtements de l'autre, finissant pleins de peintures. Plus tard, quelques semaines après, ce fût dans cette même pièce qu'elle perdit sa virginité avec lui. C'était devenu une pièce sacré pour Daphne qui refusait de changé la couleur. Même un garçon ne pourrait pas la convaincre. Dans son fort intérieur, elle avait toujours espéré que son futur colocataire est été Brian. Malheureusement leur relation s'était terminé et Esmerald sa presque soeur était venu habité avec elle. L'appartement somptueux, quoique vaste, avait été choisis par le père de la rouquine, comme cadeau de départ de celui-ci. Il savait que sa fille voulait son indépendance et lui avait donc acheter cet appartement qu'aussitôt elle avait adoré et vénéré. Si au départ les meubles étaient médiocres, elle économisa pour pouvoir le rendre à sa juste valeur. Roman venait d'entré dans son appartement, et déjà, elle sentait que ces mains tremblaient à l'idée qu'il puisse voir à travers elle et sa soeur, Esmerald. Bien évidemment, elle avait épargné le dur dilemme de raconté leur histoire de soeur à Roman, son petit-ami officieux du moment. C'était complexe et personne ne comprenait pourquoi elles se sentaient aussi liées une à l'autre. Il était là, debout et regardait autour de lui. Mignon, donc. Daphne ne put se retenir de rire à cette remarque. Bien évidemment, c'était un appartement de fille, très loin d'être l'appartement dans lequel Roman vivait et dont Daphne connaissait par coeur. Elle aurait pu fermer les yeux pour se rendre à la salle de bain, mais bien évidemment, elle ne le faisait pas de peur de se retrouver avec un bleu sur le front si on la déconcentrait. Dans cet appartement, elle avait plutôt peur de se cogner une petite orteil sur un meuble. « Il faut dire qu'il a été meublé et décoré par des filles. Et qu'en plus, deux filles y habitent. » Elle se mit à rire. Ça la faisait bien marrer de voir un garçon dans cet univers presque entièrement féminin. Il était rare que - pour plusieurs raisons dont la surprotection de Daphne - une des deux colocataires apporte un garçon dans leur appartement. Elle se fit attirer dans les bras de Roman, ne refusant pas leur étreinte, ni le baisé qu'il lui offrit. « Tu ferais mieux, parce que je pourrais critiquer ton manque de décorations pendant des heures. » La rouquine se mit de nouveau à rire. Elle ne voulait pas se moquer de lui, bien sûr. Mais son appartement était drôlement neutre, sans le moindre objet décoratifs, couleurs flamboyantes ou personnalisation. Il vivait seul et en avait fait sa niche, et c'était bien comme ça. Elle se détendit aussitôt, sachant que ce n'était finalement pas une si terrible idée. Elle ne fit que l'étreindre davantage lorsqu'il la pressa contre lui. Elle était à la fois fatiguée de tout ce ménage, et folle à l'idée que quelqu'un voit finalement la décoration de l'appartement. Sauf bien sûr sa chambre. « Oh mon dieu. » C'est tout ce qu'elle fût capable de dire lorsqu'il mentionna l'envie et même l'obligation de voir sa chambre. Elle aurait bien voulu accompagné son rire, mais elle ne pu tout simplement pas. Sa chambre était violette, que dirait-il en la voyant? Elle se mordit légèrement la lèvre, baissa la tête un moment puis alla déposé un baisé sur ces lèvres. Après quoi elle lui prit la main et le traîna vers une porte fermer qu'elle ouvrit le laissant passé avant elle. « Si jamais tu critiques la couleur, je te fais dormir dans mon walk-in. » Qui au passage n'avait pas de lit. Daphne se mit à rire, curieuse de voir sa réaction. Il entrait dans son intimité, complètement.

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★★★

Me voilà dans un appartement de fille. Je remarque tout de suite la différence. Ici les murs sont colorés, l’entrée est envahie par des chaussures à talons et autres sacs à main. Il y a des fleurs et des tableaux. Des photos également. A comparer, mon appartement semble clinique et austère. Dès que la porte se referme derrière moi, je lâche un léger soupire. Plus besoin de s’inquiéter désormais. Personne ne pourra me voir ici. Je peux de nouveau me lancer dans la découverte de son appartement. Le premier mot qui me vient à l’esprit : mignon. C’est exactement ce que cela m’inspire. Un petit monde tout mignon. L’appartement de deux jeunes femmes de vingt-quatre ans. Il paraît évident qu’elles ont mis du temps à décorer et agencé leurs intérieurs et cela est touchant dans le fond. C’est le cocon de Daphne. L’endroit où elle vient se réfugier lorsqu’elle n’est pas avec moi. C’est son chez elle et dans le fond je me sens presque honoré d’avoir le droit de pénétrer ici. Tellement que je finis par attirer Daphne vers moi pour lui voler un baiser. Avant j’étais loin d’être quelqu’un de très tactile, mais avec elle tout est différent. J’ai besoin de la sentir constamment contre moi. De sentir son parfum et ses doigts glisser dans mon dos. Je lui offre un petit sourire et elle se blottit un peu plus contre moi. En riant, elle me fait remarquer que mon appartement manque cruellement de décoration comparer au sien. J’avoue que de ce côté-là, elle marque un point. Je vis dans le même petit appartement depuis près de dix ans. Les murs sont blancs, j’ai peu de meubles et aucune fleur ne vient égayer mon intérieur. C’est un appartement d’homme, c’est tout. « Roh. Il est très bien mon appartement. T’y passe tellement de temps que tu pourrais y mettre ta marque, que je ne dirais rien. » Daphne passe la moitié de la semaine chez moi. Parfois elle reste dormir, parfois elle n’est là que pour la soirée avant de rentrer chez elle pour ne pas éveiller les soupçons. Je sais que pour ses amies, je suis qu’une copine d’enfance ou quelque chose comme cela. Cela me blesse quelque peu, mais on en a déjà parlé et je ne peux rien dire de plus. C’est comme ça, je le savais par avance. Enfin. Je demande à voir sa chambre et la réaction de ma petite amie est assez fulgurante. Elle ne semble pas ravie par l’idée, mais finit tout de même par m’entraîner dans le couloir. Elle me fait un petit chantage et je rigole. Elle ouvre la porte et nous entrons dans sa chambre. D’un seul coup, je me prends un sacré coup de vieux. On dirait une chambre d’adolescente. J’ai l’impression de ne pas être à ma place ici. Je fais de mon mieux pour cacher mon malaise et me met à tourner dans la petite pièce pour découvrir l’endroit. Je ressens la différence d’âge et je n’aime vraiment pas cela. Je me sens vieux d’un seul coup. Vraiment vieux. Je vois des photos d’elles et de ses amis, de sa famille et quelques objets qui semblent appartenir à son enfance. Une photo attire mon regard. « C’est toi petite ? » Daphne se rapproche de moi et je passe mon bras autour de ses épaules. Je dépose un baiser sur sa tempe et souris bêtement. On dirait qu’elle avait six ans sur cette photo, à cette époque j’en avais déjà dix-huit et je terminais le Lycée. Il vaut mieux que je ne pense pas à cela. « Tu avais déjà ton beau sourire. » Je regarde encore quelque peu les photos et recommence à regarder autour de moi. Finalement mon regard ce pose sur son lit. Sans scrupule je me rapproche de se dernier et me laisse tomber dessus, les bras en croix. « Ah. Confortable. Je veux bien rester ici cette nuit. » Je relève la tête et sourit à Daphne qui me regarde comme si j’étais devenu un extra-terrestre. D’un signe de la tête, je lui demande de me rejoindre. J’ai envie d’un câlin.

Ces pensées divaguaient souvent dans la direction de son ex petit amie et meilleur ami quand elle se retrouvait dans sa chambre. Après toutes les années passés en couple, toute l'histoire derrière leur couple, Daphne Meade ne pouvait pas tout effacé en retirant le violet de sa chambre et son couvre lit. Elle était entièrement consciente qu'elle était adulte et que constamment elle s'enfermait dans un endroit d'adolescente. Mais elle ne pouvait pas se résoudre à tout retiré, c'était impossible. La rouquine se mit doucement à sourire en regardant son petit-ami. Malgré leur différence d'âge, elle l'aimait et il l'aimait. Elle ne savait pas pourquoi, mais il représentait ce changement qu'elle voulait dans sa vie. Il avait cette maturité, cet expérience qui la faisait tressaillir et fondre. Roman n'était pas simplement son professeur de littérature ou son petit ami, il était au fond bien plus. Elle avait prit un moment avant de se l'avouer et essayait le plus possible de l'introduire dans sa vie. La première personne à l'avoir sut avait été Brian, par malheur. Lors d'une soirée, il les avait aperçu en train de s'embrasser, s’énamourer l'un pour l'autre. Daphne le savait, il avait aussitôt eu envie de gerber. Sa conscience lui disait sans celle dans des cris qu'elle voulait retrouver l'idylle qu'elle avait eu autrefois avec Brian avant que tout cela ne se termine. C'était de la torture, puisque son coeur et sa tête voulait autre chose. La rouquine adorait faire des remarques sur l'appartement de son petit ami. Elle était une fille après tout. « Sauf que je respecte ton espace. Et puis ce n'est pas comme si on habitait ensemble. » Aussitôt qu'elle referma la bouche, quelque chose lui vint à l'esprit. Leur âge. Roman avait déjà sa profession, il avait un bon job, alors que Daphne étudiait toujours et cherchait quel parcours emprunter. Il avait déjà bien commencer sa vie, et l'avait avancer alors que de son côté la blonde vénitienne était à son tout début. Le futur d'un et l'autre avait été réuni à présent. Il voudrait sûrement un jour des enfants, une maison, une femme. Comment pourrait-elle se convaincre d'avoir toute ces choses à un âge si bas? Bien évidemment que Daphne voulait avoir des enfants, se mariés et autres. Mais elle se trouvait encore trop jeune pour avoir la garde d'un enfant à temps pleins, encore trop incertaine et apeurée pour mettre au monde un bébé. Elle prit une seconde pour respiré alors qu'il faisait le tour de la pièce. La nausée venait de lui prendre. Alors qu'il la regardait elle enfant, tout ce que la rouquine voyait c'était Brian qui avait tenu à mettre des cadres d'elle enfant et de sa famille unie dans sa chambre. Elle ne pouvait pas supporter que leur relation soit terminé, en si mauvais terme maintenant. « Oui, l'année que mes parents ont divorcés. » Elle se rappelait très bien de se souvenir, lorsque sa mère et son père lui avait fait choisir entre lequel des deux. Bien sûr, elle avait choisit sa mère, avec laquelle une complicité s'était déjà formé. Et encore aujourd'hui, c'était celle qui accepterait le mieux Roman, même parmi ces amis. Elle se mit à rire lorsqu'il parla de son sourire. Tous ceux qui la connaissaient disait qu'il était légendaire et elle n'avait jamais compris pourquoi. « J'étais une vrai diva à cette époque là. Mon père devait faire des faces rigolotes pour que je souris. » Daphne fixa Roman, et tout défila dans sa tête. Elle le savait, la journée où elle changerait sa chambre serait lorsqu'elle accepterait soit d'habité avec Roman ou soit de le marié. Ce qui revenait à la même chose. Alors à cet instant seulement, Brian disparaîtrait de son coeur et de sa conscience et seul Roman y régnerait. Ce dernier se laissa tombé sur son lit, et Daphne s'éprit d'un petit rire. Heureusement qu'elle l'avait agrandit avec le temps. « Je crois pas que avais le choix. Je t'aurais forcé à resté de toute façon. » Elle s'approcha pour aller s'asseoir sur le lit, prenant sa main et enlaçant leur doigts. Tout ce qu'elle avait pensé plus tôt revenait à la charge d'une façon cruelle. « Dis moi, tu n'as jamais pensé avoir des enfants ou te marier? Je veux dire.. tu as quand même trente-six ans, non? » Aussitôt elle regretta la question. Elle venait de lancer le débat sur leur futur ensemble. Était-elle prête à passé ce cap?

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Je sais que Daphne prends un malin plaisir à critiquer mon appartement. Un jour, je vais la voir débarquer chez moi sans prévenir elle aura des cartons sous le bras et des pots de peintures. Je le sens. Elle me dit qu’elle respecte mon espace, mais dans le fond je m’en fiche quelque peu. Si elle venait dans l’idée de refaire la décoration, je ne dirais rien. Je la laisserais faire. Bon je garderais quand même un œil sur ce qu’elle fait. Je ne veux pas qu’elle me repeint mon salon en rose ou en violet. Enfin. Visiblement ce n’est pas quelque chose de prévu. Daphne prend le soin de me rappeler que nous ne vivons pas ensemble. Je baisse quelque peu la tête sur le coup. Ce n’est pas un sujet que j’aime aborder habituellement. J’aimerais bien qu’elle vive avec moi. J’aimerais que l’on puisse parler de notre couple à nos amis. Je voudrais rendre notre relation officielle, mais je sais que tout cela est purement impossible. Alors je ne dis rien. Je me contente de baisser la tête et de lui demander de voir sa chambre. Pour changer de sujet. D’un seul coup, on se retrouve dans une pièce au mur violet. Je n’ai rien contre ces couleurs, mais il faut avouer que c’est quelque chose de très féminin tout de même. Mais je ne vais pas faire de remarque. C’est son intérieur, je ne me permettrais jamais de la critiquer là-dessus. Je l’abandonne un peu et commence à faire le tour de la pièce. Je scrute les objets de décoration, les photos de familles. Je remarque une photo de la jolie rousse vers l’âge de six ans. Elle m’apprend que celle-ci datent de l’année du divorce de ses parents. « On dirait que nos parents ont divorcé la même année. » J’avais dix-huit ans quand mon père a avoué son infidélité. Contrairement à Daphne je n’ai pas spécialement été affecté par le divorce de mes parents. Je n’ai jamais eu une bonne relation avec mon père et depuis je ne l’ai revu que deux ou trois fois. La jeune femme me fait comprendre qu’elle était une diva lorsqu’elle était petite et cela me fait rire. Je l’imagine parfaitement comme une vraie petite princesse. Cela me touche dans le fond. Elle devait être adorable comme petite. Continuant mon inspection, je finis par m’installer sur sont lit. Le matelas y est plus que confortable et je lui en fais la remarque. Elle me fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de me laisser partir ce soir et je lui offre mon plus beau sourire. « Cool je vais dormir dans une chambre de fille ! » dis-je en riant. Je me moque un peu, mais bon… Qui aime bien, châtie bien. Daphne finis par me rejoindre sur le lit et je me relève quelque peu pour m’asseoir à ses côtés. Elle prend sa main dans la sienne et je tourne la tête vers elle. Sans que je ne m’y attende, elle me parle d’enfants et de mariage. Je fronce les sourcils et me retient d’ouvrir la bouche. Pourquoi elle me parle de cela d’un seul coup ? « Et oui. Ton petit ami est un vieux mec de trente-six ans. » Bien entendu, je déconne. Je ne lui en veux pas, c’est juste que ça me rappelle à quel point je suis vieux par rapport à elle. Je ne sais pas gérer les discussions sérieuses, mais pour elle, je veux bien prendre sur moi. « Oui… Oui j’y pense. Je sais que le mariage ça peut paraître nian nian, mais j’aimerais avoir une femme. Et des enfants. Pas toute une flopée, mais des enfants, au moins deux. Je veux tout ça, mais je ne veux pas te faire peur. » Je ne veux pas qu’elle est l’impression que je la force. Surtout pas. « Pour le moment, je suis avec toi. Et je suis très heureux avec toi. Vraiment très heureux. J’ai conscience que tu ne veux pas de tout ça. Tu es jeune et je ne te forcerais jamais. Mais… Oui je veux une famille. Ma famille. Avec une femme que j’aime. »

Le futur était partout autour d'eux, et c'est seulement maintenant qu'elle le réalisait. Comment aurait-elle pu se douter qu'en entrant dans cette classe à l'université de Columbia, un professeur de littérature anglaise s'éprendrait d'amour pour elle. Daphne se rappelait très bien les regards discrets, les clins d'oeils furtif et bien sûr toute la frénésie des premiers temps, d'un amour interdit. La rouquine ne s'était pas éprit du danger, de l'interdiction, mais bien de lui. Aussitôt que ces yeux s'étaient posé sur lui, elle avait ressenti une connexion, qu'elle était sûre lui aussi avait ressenti. Ils n'étaient pas qu'un simple couple, ils étaient amoureux, et c'est tout ce dont elle avait besoin. Chaque fois qu'elle voyait qu'il restait et qu'il ne partait pas, son coeur s'emballait et elle pensait qu'une journée de plus, elle serait à ces côtés. Chaque jour, elle avait peur qu'il ne la quitte. Après tout, leur différence d'âge allait sûrement posé problème à quelque part. Daphne s'en fichait pourtant. Roman et elle étaient dans sa chambre. Si au première apparence elle semblait appartenir à une adolescente, en regardant bien, c'était la représentation presque exact de la rouquine. Cette soirée représentait beaucoup pour elle, tout comme pour lui. Et en aucun cas elle ne gâcherait ça. Puis vint le moment où la photos de ces six ans lui rappela le souvenir du divorce de ces parents. Le fait que ceux de Roman est divorcé la même année était drôlement surprenant. Une coïncidence très certainement. Il semblait regardé cette photo d'un tout autre angle que Brian ou Emerald, ou elle-même. Il regardait et observait chaque détail et le laissait graver dans sa mémoire. Très certainement qu'il se faisait une image de la petite Daphne de six ans, diva et fière de l'être. « Et c'est exactement pourquoi j'ai un avis mitigé sur le divorce. » Elle soupira, ne voulant plus vraiment aborder ce sujet. Malgré tout, le divorce de ces parents avaient apporté une chose positive à sa vie, sa soeur Emerald Winn. Enfin, belle-soeur, qui maintenant n'était rien d'autre qu'une amie, même si Daphne la considérait toujours comme sa soeur de coeur. Rapidement, Roman se dirigea vers son lit, ne laissant pas pourquoi de place pour la rouquine, qui vient s'asseoir prêt de lui par après. Elle se mit à rire à la remarque de son petit-ami. Bien évidemment, elle s'attendait à ce qu'il dise une critique dans ce style. C'était un garçon et le violet n'était pas sa couleur préféré, il faut l'admettre. « Arrête de te moquer! C'est pas n'importe quel chambre. C'est la mienne. Tu te trouves dans mon intimité, là. Apprécie. » Elle lui donna un petit coup sur le ventre en riant avec lui. Enlaçant leur doigts ensembles, elle le regarda puis se mit à pensé à toute sorte de chose. Elle fini par dire ce qu'elle pensait, ce qu'elle avait sur le coeur. Aussitôt il se moqua de son âge avancé et Daphne s'approcha de lui pour lui donné un baisé sur le nez. « Arrête, tu ne pourrais même pas être mon père. » Cette remarqua la rassura soudainement, puisque effectivement, il n'aurait pas pu avoir un enfant à douze ans. Puis ensuite, ce fût le tour de la vrai réponse à propos des enfants, du mariage. Positif. Il voulait avoir une vie avec quelqu'un, la partager avec une femme. Et il voulait procréer. Aussitôt, un poids lourd se créa sur les épaules de Daphne, et ça ne fit qu'augmenter lorsqu'il parla de son jeune âge. En fait, si elle lui avait parlé de tout ça, ce n'était justement pas une question d'âge ou d'avenir. Mais plutôt sur leu points communs, jusqu'où ils pourraient allé ensemble. La rouquine sans réfléchir lorsqu'il eut fini se précipita sur ces lèvres, l'embrassant doucement. Lorsque finalement elle se retira pour parler, elle avait un sourire sur son visage. « J'ai appliqué pour aller en marketing. On m'a proposé un poste stable à la boutique. » Elle se mordit la lèvre, ne sachant pas quel réaction il aurait. Après tout, elle venait de lui dire qu'ils pourraient finalement être un vrai couple sans se caché, le dire à tous leur proches. Elle prit une minute pour qu'il assimile la nouvelle puis soupira avant de continuer, reprenant son souffle. « J'avais déjà commencé à distance, et je pense continuer comme ça. Une fois que j'aurai mon diplôme, il y restera quelques mois pour les ajustements avant que je n'ai mon poste. » Daphne ne savait plus trop ce qu'elle était en train de dire et de faire à l'instant même. Elle venait carrément de mettre l'astuce sur la possibilité que tous les deux pourraient franchir une étape importante. « Tu sais, je ne suis pas si jeune pour ça. » De nouveau elle se mordit la lèvre laissant sa phrase en suspens. Il allait très certainement comprendre ce qu'elle insinuait par là. Sa conscience la fixait, ébahit par la révélation qu'elle venait de faire et choqué de ne pas avoir été consulté.

cette soirée est très importante pour Daphne. Cela fait deux semaines qu'elle envisage ma venue dans son appartement. La connaissant elle a du passer la journée a faire le message et a ranger les choses qu'il ne faudrait pas que je vois. Contrairement a elle, je n'ai jamais fait d'effort particulier. Elle a déjà vu mon appartement dans un désordre innommable. C'est quelque chose qui arrive rarement parce que je suis plutôt du genre maniaque, mais parfois je me laisse déborder par les événements. Ici tout est bien ranger et tout sens bon. Un vrai appartement de filles. Surtout cette chambre. Pourtant cela reflète un certain trait de la personnalité de Daphne et c'est bien comme cela que je l'aime. Je suis tomber amoureux de ce petit brin de femme et pas seulement de l'idée que je me fais d'elle. Cela ne fait que quelques temps et pourtant j'ai déjà l'impression de la connaitre par coeur. Elle reste imprévisible sur certains points, mais c'est aussi cela qui me plaît. Je sais que notre couple ne tombera jamais dans une routine ennuyante ou tout du moins pas avant un certain moment. Si notre histoire dure bien entendu. C'est bien la seule chose que j'espère d'ailleurs, que notre histoire dure. J'ai toujours peur qu'elle rencontre un homme de son âge qui pourrait lui offrir ce dont elle a envie : une relation stable au vu et su de tous. Je sais qu'elle ne veux plus se cacher et j'ai toujours peur qu'elle me quitte a cause de cela. Mais pour le moment, cela ne semble pas d'actualité étant donner qu'elle me demande de passer la nuit ici. Je trouve un moyen de me moquer encore un peu de la couleurs de sa chambre et elle me clou rapidement le bec. « Oh mais j'apprécie. Je fais que ca ! »Et pour souligner mes paroles, je me relève quelque peu et viens l'embrasser tendrement dans le cou. Oui j'ai vraiment l'intention de profiter et d'apprécier la situation. Mais il semblerait que Daphne veuille d'abord avoir une discussion sérieuse avec moi. Chose qui m'effraye quelque peu, je ne vais pas le cacher. Pour me détendre un peu, je déconne sur mon âge. J'ai douze ans de plus qu'elle quand même, ce n'est pas quelque chose a négliger tout de même. Même si je sais que dans le fond c'est ma maturité qui la fait craquer. Je ne suis pas du même genre que ses camarades de classe. La jeune femme me fait remarquer que je n'ai pas l'âge d'être son père et cela me fait moyennement rire. « Encore heureux ! » Daphne est assez directe, elle aimerait savoir si j'ai déjà penser a me marier et si j'envisage d'avoir des enfants. Je ne pensais pas qu'on aborderais ce genre de sujet aussi tôt, mais bon. Il faut bien que je lui réponde et je ne lui ment pas. Oui je veux me marié et oui je veux des enfants, mais je sais qu'a son âge je ne pensais pas du tout a cela et c'est bien pour cela que je ne veux pas qu'elle voit notre avenir condamné par mes envies. J'ai trente six ans et je peux bien attendre encore un ou deux ans. J'aimerais juste éviter d'être père a quarante ans. Je me sens déjà assez vieux comme ça, pas besoin de faire de moi un père qui ressemble plutôt a un grand père. Enfin. Comme je le fais remarquer a la jeune femme, je ne veux pas qu'elle se sente obligée de quoique ce soit. Sans que je n'ai le temps de dire quoique ce soit de plus, Daphne se penche vers moi et attrape mes lèvres dans un baiser plutôt passionné. Je suis surpris, mais je me met a sourire contre ses lèvres. Elle finit par m'expliquer qu'on lui a proposer un bon job a la boutique ou elle travaille et que par conséquent elle pense changer de voie pour obtenir le diplôme conséquent. Je fronce quelque peu les sourcils. Je n'arrive pas a savoir si cela me plait ou pas. Dans un sens, cela veut dire que l'on n'aura plus besoin de se cacher, je ne serais plus son professeur et nous aurons moins de problème. Malgré le côté positif de cette nouvelle, je ne me sens pas pleinement satisfait. « Tu va abandonner la psycho ? Si c'est juste pour nous... Enfin je veux pas que tu abandonne tes rêves d'avenir a cause de moi. » Je crois que je me sentirais coupable et mal a l'aise si elle abandonnait tout ça a cause de moi. Je sais qu'elle en a marre de me cacher, mais j'ai l'impression qu'elle se prive et je n'aime pas cette sensation. Finalement Daphné pose son regard sur moi et me fais remarquer qu'elle n'est pas si jeune que cela. Je me met a sourire avant de comprendre où elle veux en revenir. « Attends... T'es en train de me dire que tu serais prête a envisager de devenir Madame Hartley ? » Sans le vouloir je serre sa main dans la mienne et mon visage se rapproche doucement du sien. « Parce que... Je serais honoré de faire de toi ma femme. » Ce n'est pas la première fois que j'y songe. Nous n'avons pas le même âge certes mais je l'aime profondément et j'ai envie d'envisager un certains avenir a ses côtés, malgré les difficultés évidentes. [/color]

Ces yeux azurs étaient remplis de cette passion que seul quelqu'un de réellement amoureux aurait pu avoir. Chaque fois que sa prunelle croisait celle de Daphne, elle pouvait y déceler ces petites étoiles, cet amour qu'il avait pour elle. Elle savait que tout ça était improbable et peut-être même était-elle en train de rêver, endormi sur sa chaise de cours. Mais lorsqu'il la touchait, posait un seul doigt sur sa peau, elle savait que tout ça était réel. Un amour aussi fort l'effrayait et la terrifiait même. Daphne avait longtemps pensé à son futur et avait milles fois changés de voie ne sachant pas dans laquelle allé. Elle avait décidé sur un coup de tête d'aller en psychologie et en littérature. Malgré qu'elle soit passionnée, ce n'était pas tout à fait ça. C'est lorsque son amie avait eu besoin d'elle au Sweet 16s qu'elle réalisa que son rêve de carrière était l'événementiel. Organisé des soirées d'anniversaires, des mariages, des fêtes de fiançailles, et autre. Le concept de la boutique l'avait fasciné et elle s'était renseigné. Finalement, elle avait été embauché et y travaillait tout en étant acharnée sur ces études. Lorsque finalement après plusieurs années à travailler pour Sara, celle-ci lui avait proposé de reprendre la boutique, Daphne sut que c'est ce qu'elle voulait faire. Cette boutique avait toujours été son rêve secret dont elle avait un peu honte, mais dont elle ne devrait pourtant pas. Le fait est, qu'en voulant la reprendre, elle allait devoir changé de parcours pour ces études. Un remodelage en somme. Ce qui voulait dire qu'elle ne serait plus dans la classe de Roman et qu'ils pourraient officialisé leur relation. En ce moment, annoncé qu'elle avait trouvé très certainement l'homme de sa vie à ces proches et sa famille était très important pour elle. C'était crucial et un de ces plus cher vœux. D'ailleurs, l'homme qui était son petit-ami et pour elle ferait tout, était en train de se moquer une nouvelle fois de la chambre violet. « Si tu arrêtes pas de te moquer, la fin de semaine prochaine tu m'aides à tout peinturer, en plus de m'aider à choisir un nouveau couvre-lit! » Elle accepta d'office le baisé de Roman, en prolongeant tout en ce moquant tout de même de sa propre chambre. Elle devait avoir vingt ou vingt-et-un ans lorsqu'elle l'avait peinte. Une jeune adulte qui sortait à peine de son adolescence, bref. Après la chambre vint le tour de leur âge. Daphne eu un moment de frustration en pensant à leur différence d'âge, disons-le, pas des plus petites. À quoi bon s’acharner la-dessus alors que tous deux étaient visiblement fou d'amour pour l'autre. La rouquine hocha sa tête de gauche à droite après avoir entendu les paroles de Roman. « Faut arrêter de se soucier de cette différence d'âge. Les gens trouvent toujours une raison pour critiquer. » Daphne d'un geste entoura le cou de Roman de ces bras, elle était amoureux et elle se fichait des commentaires des autres, sauf bien sûr ceux provenant de sa famille ou de ces amis. Avant même de leur en avoir parlé, elle se mit à parlé avec son petit-ami de mariage et d'enfant. Dans son fort intérieure, elle savait très bien qu'il voudrait des enfants avant d'avoir l'âge d'être un grand-père, c'était tout à fait normal. De son côté, elle avait rêvé depuis ces six ans d'avoir un enfant aussitôt qu'elle le pourrait. Vingt-quatre ans n'était pas trop jeune pour commencer sa famille. Et puis il était hors de question pour elle aussi d'avoir un enfant à quarante ans, que ce soit son propre âge ou celui de Roman. L'option de la boutique était donc une très bonne façon de fixer leur futur, ou enfin de prévoir et de peut-être le réalisé plus tôt que prévu. « J'ai toujours rêvé d'être propriétaire du Sweet 16s. Maintenant que Sara me propose de me légué la boutique.. C'est une grande opportunité pour moi! Au diable les études de psychologie. J'ai déjà un professeur de littérature comme petit-ami, ça devrait le faire. », lança-t-elle en se mettant à rire aussitôt qu'elle eu terminé de parlé. Bien évidemment Roman n'équivaudrait jamais à un vrai psychologue, mais son acharnement pour la littérature était un sujet fort intéressant à étudié. En somme, tout son être était mystérieux et méritait d'être découvert, selon la gentille rouquine. Lorsqu'il lui parla qu'elle pourrait devenir Madame Hartley, aussitôt son visage se refroidi et elle resta assise à ne plus bouger la bouche ouverte pendant plusieurs secondes. « J'avais pas encore réalisé l'impact de ce nom. » Elle se mit à sourire comme une gamine puis a tiré la langue. Aussitôt elle vut cette passion dans les yeux de Roman qui la faisait frémir. « J'adorerais aussi, Roman. » Elle exprima cette phrase avec de la passion en serrant sa main, un sourire sur le visage, encore ému que tous deux parlent de ce sujet. « Sauf que la seule chose à laquelle je pense présentement c'est à te voir avec une alliance. » Son air moqueur reprit et elle se mit à rire de bon coeur. Après avoir repris son souffle elle s'approcha de lui et déposa un baisé sur ces lèvres. « On part quand pour Vegas, Monsieur Hartley? » Daphne n'avait jamais pensé changé son nom de famille. Avant de rencontré Roman, elle n'avait pas cru une seconde se marié. Avec lui, tout était différent. Il était la romance même, malgré le fait qu'il soit maladroit en amour et pas très romantique. Tout son être voulait le contraire, ce qui charmait Daphne.

La différence d’âge. C’est un sujet qui revient régulièrement entre nous. Un sujet qui pose plus ou moins problème. Enfin cela dépends pour qui. J’ai l’impression que pour Daphne ce n’est qu’une formalité. Oui je suis plus vieux qu’elle, mais elle s’en fiche totalement. De mon côté, ce n’est pas vraiment la même chose. Parfois, j’ai l’impression d’être coupable d’un détournement de mineur. C’est assez affreux comme sensation. Puis j’ai cette peur. Cette peur constante qu’elle me quitte pour un homme bien plus jeune. Qui aura les mêmes envies et la même folie qu’elle. C’est ma plus grande peur je crois. Même si je n’aime pas me l’avouer. Je tourne les yeux vers Daphne et soupire quelque peu. Je sais qu’elle ne veut plus en parler et je sais aussi qu’elle a raison, les gens trouveront toujours un moyen de nous critiquer, quoiqu’il arrive. « Je sais ma puce, mais… J’ai toujours peur que tu me quitte pour… Un mec de ton âge. » Je baisse un peu les yeux. Je me sens bête de dire cela à voix haute, mais je préfère le lui dire. Au moins elle est au courant de ce que je pense, même si je n’en suis pas spécialement fier. Pourtant Daphne viens enrouler ses bras autour de mon cou et je lui offre un petit sourire timide. On va éviter le sujet désormais. Je n’ai pas besoin de lui promettre, je sais qu’elle l’a déjà compris. Très rapidement, la conversation change totalement de sujet. Nous parlons de notre avenir. Enfin Daphne voudrais en savoir plus sur notre avenir. Elle me parle d’enfants et de mariage. Au premier abord, je suis assez surpris. On n’a jamais parlé aussi sérieusement elle et moi. Ce n’est pas un sujet à prendre à la légère. On parle d’engagement après tout. Daphne finis par m’apprendre qu’elle a l’intention de changer de voie au niveau de ses études dans l’optique de reprendre la boutique dans laquelle elle bosse actuellement. Je suis assez surpris d’entendre cela. C’est la première fois qu’elle m’en parle. Mais elle m’assure qu’elle ne le regrette pas, elle en a vraiment envie. Elle ne fait pas cela pour nous. Ou tout du moins pas uniquement. « T’es sûre ? C’est vraiment ce que tu veux ? » Je ne veux pas qu’elle prenne une décision à la légère. J’ai passé du temps avant de trouver ma voie. Aujourd’hui j’ai trente-six ans et je sais pourquoi je suis là ou je suis aujourd’hui. J’ai bossé dur pour en arriver là, pour être heureux dans ma vie. Je ne veux pas que Daphne manque l’occasion de sa vie. Pourtant elle a réellement l’air sûr d’elle. Elle me fait sous entendre qu’elle voudrait devenir ma femme et je lui propose carrément. Je sais qu’il y a plus romantique comme demande, mais le romantisme ça n’as jamais été pour moi. Mais je l’aime. J’en suis sûr et certains. Plus que tout même. Je l’appelle Madame Hartley pour rire et je la vois bloquée d’un seul coup. Je commence à prendre peur, elle c’est emballée et elle veut déjà faire marche arrière. Pourtant. Elle s’arrête quelques secondes et finis par me dire qu’elle serait honorée de devenir ma femme. « Je t’aime Daphne. » Cela aussi c’est quelque chose que je lui dis rarement. Dans ma famille on m’a appris à ne jamais exposer mes sentiments et malheureusement c’est quelque chose qui se répercute sur ma vie sentimentale désormais. Elle me parle alors d’alliance et je rigole nerveusement. Et avant que je n’aie le temps de dire quoique ce soit, elle me vole un baiser et me parle de Vegas. Je fronce à nouveau les sourcils. « Okay… Euh… » Il va falloir que je parle à cœur ouvert désormais. « Écoute-moi bien parce que c’est pas le genre de truc que je vais répéter vingt fois. Je t’aime d’accord. Et tu n’aura pas de déclaration enflammée, j’en suis désolé, je suis pas comme ça, j’y arrive pas. Mais je veux que tu sois sûr d’une chose, je ne plaisante pas. Je sais que notre relation est loin d’être facile tous les jours et que tu aimerais que l’on arrête de ce caché et je t’assure que je ferais n’importe quoi pour améliorer tout cela. Je pense que t’aimerais aussi que je sois un peu plus romantique et je pourrais travailler là-dessus. Je suis un littéraire, dans le fond je pourrais y arriver. Tu veux reprendre cette boutique, va-y, je te suivrais, je te soutiendrais. Tu veux m’épouser. Alors faisons le, mais pas à Vegas ma puce. Tu mérite mieux que ça. » Je lui offre mon plus beau sourire et viens l’embrasser tendrement. Sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit de plus, je l’allonge sur son lit et passe à califourchon au-dessus d’elle. « Épouse-moi Daphne Meade. » Glissais-je entre deux baisers.

Daphne se rappelait très bien et en détail le mariage de sa mère avec Monsieu Winn, le père de Emerald, celle qu'elle considérait comme sa soeur. Bien que le mariage est été petit, sans grande importance et dans une église, il avait été somptueux et la joie de sa mère la faisait rayonné. Elle était définitivement en amour, en plus d'être une reine de beauté dans sa magnifique robe blanche. C'est cette vision qui venu immédiatement à Daphne lorsqu'elle pensa au mariage qu'elle aimerait avoir plus tard. Sans être dans une église, preuve de sa foie disons-le, légère. Son amie Raina lui avait transmis sa foie d'athée quelques années auparavant. Roman et elle parlait encore de leur différence d'âge, sujet qui revenait toujours au pas de charge les hantés. Elle savait très bien dans son fort intérieur que c'était une notion qui les poursuivraient pour toujours. Chaque pas qu'ils feraient, quelqu'un leur ferait remarquer ou passerait une remarque. Elle devait se sentir prêt pour ce genre de chose. Et pourtant, Daphne s'en fichait, car tout ce qui lui importait était l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. « Il y a plus de chance que tu me quittes pour une femme de ton âge que le contraire arrive. Crois-moi. » Si il craignait qu'elle le quitte pour quelqu'un dans la même tranche d'âge qu'elle, il pouvait courir, ça ne produirait jamais. Elle avait eu une idée de ce à quoi sa vie ressemblerait et il était hors de question qu'elle se retrouve avec quelqu'un qui puisse entré facilement dans son cercle d'amis. Elle voulait un petit-ami mature, et non quelqu'un qui puisse être son meilleur ami. C'était très certainement ce qui s'était avec Brian. Daphne devenait de plus en plus mature, et réalisait ce qu'elle voulait dans la vie, ces ambitions, ces craintes, ce qu'elle aimait, ce qu'elle détestait, ce qu'elle aimerait avoir et ce que par dessus tout elle ne voulait pas. Parmi toutes ces choses, elle savait par exemple qu'elle voulait reprendre absolument la boutique Sweet 16s. C'était une valeur qu'elle voulait transmettre à ces futurs enfants, une réussite qu'elle aurait pu accomplir elle-même. La petite rouquine de l'époque, en voyant le mariage de sa mère, avait décidé qu'elle voulait organisé des événements heureux, être derrière tout ça. Voir des mariages et des couples heureux la remercier de son excellent travail. Elle ne voulait cependant pas se marié elle-même, ayant été perturbé par le mariage de ces propres parents, victime de leur divorce. Daphne ne voulait en aucun cas que quelque chose comme ce scénario arrive à ces enfants. « Roman, j'en rêve depuis que j'ai vu ma mère se marié. Bien sûr que c'est ce que je veux! » Bien que cet union c'était encore une fois retrouvé en divorce. Sa mère avait toujours eu ce don pour les relations qui se terminaient par un divorce, il faut le dire. Il ne restait plus qu'à espéré que Daphne ne devienne pas comme elle. Pourtant, quand elle pensait à Roman, elle ne voyait pas la fin de leur relation ou de leur union. C'était quelque chose d'imprévisible et d'encore plus mystérieux que ce professeur. Leur idylle était interdite et ferait des mécontents dans leur deux familles, c'était certain, mais tous les goûts sont dans la nature et si Daphne avait choisis Roman - et si Roman avait choisis Daphne - c'était par amour, et rien d'autre. Aussitôt qu'il sortit ces quelques mots de sa bouche, la rouquine se mit à sourire, éperdu d'amour pour lui, son petit-ami. C'est par après qu'elle lui proposa Las Vegas en blague. Bien que dans son fort intérieur, il était hors de question que son mariage soit dans une petite chapelle miteuse sur une route de Vegas. Elle était bien trop diva pour pouvoir assumé une telle chose. Aussitôt, un malaise se créer chez Roman, et tout d'un coup, elle fronce les sourcils ne comprenant plus rien. À son tour de pensé qu'il vient de changé d'idée et qu'il n'est plus sûr de rien. Mais alors qu'elle croyait que c'était sujet clos, il se mit à parler. Une sorte de déclaration non-officiel. Elle écouta chaque paroles, les captant et les buvant tels une amoureuse le ferait. Aussitôt qu'il eu terminé, il se mit à l'embrasser ne lui laissant pas le temps de parler alors que ces lèvres brûlaient d'envie de le faire. En moins de deux, il se retrouva sur elle, qui de son côté était couché sur son lit, en train de regarder son petit ami. Aussitôt qu'il lâcha ces lèvres quelques secondes, il lui demanda officiellement de l'épousé. Puis l'embrassa de nouveau. Daphne prolongea un instant le baisé avant de doucement repoussé son visage de ces mains afin de pouvoir enfin parlé. « Roman, tu viens exactement de me faire une déclaration enflammée sans t'en rendre compte. » Elle s'arrêta pour se moquer un peu de lui. C'était le genre de déclaration qui pour un littéraire comme lui, était enflammé. « Je ne veux pas que tu changes, je t'aime tel que tu es. Il est hors de question que tu sois un romantique, de toute façon. Mes côtes ne pourraient pas le supporter. » À nouveau, elle se mit à rire. Cette fois-ci elle déposa un baisé sur ces lèvres afin d'amorcer sa future réaction. Elle adorait rigoler avec lui, être à ces côtés, posé ces lèvres contre les siennes. Elle était folle amoureuse de cet homme. « Et finalement, il était hors de question que je me maris à Vegas de toute façon. Pas d'église. Et il ne s'agit pas que de ce que je veux. Il faut que toi aussi tu le veuilles. » Elle fit un sourire charmant à Roman, sachant très bien qu'elle n'avait pas tout à fait répondu à la dernière chose qu'il avait dit. Elle n'était pas très sûre de comment le dire à voix haute, c'était plutôt difficile. « Oui. Oui je veux t'épousé. » En disant ces paroles, elle savait qu'elle deviendrait bientôt Daphne Hartley au lieu de Daphne Meade. Il semblerait que le destin avait gagné contre ces valeurs. Mais c'était une aventure et une expérience dont elle ne pouvait plus attendre de faire. Il ne manquait plus qu'une bague pour officialisé leur fiançailles.

« Les femmes de mon âge ne sont pas vraiment intéressante. » Elle ne veut pas sortir avec un homme de son âge pour certaines raison, les femmes du miens ne m’intéresse plus depuis que je l’ai rencontré elle. Pourtant, me direz vous, les femmes de mon âge cherche la même chose que moi. Elles veulent se mariée et avoir des enfants. Elles ont l’âge pour et souvent la carrière qui va avec. Enfin. Ce n’est pas ce qui m’intéresse de toute manière. J’ai besoin de quelqu’un comme Daphne à mes côtés. Elle est jeune, pleine de vie et je sais qu’avec elle ma vie sera jamais un train train qui ne cesse de se ressembler. Personnellement, j’ai besoin de changement et ce constamment. J’ai ce besoin d’être en activité toute la journée, de partir en weekend sur un coup de tête et tout le reste. Alors Daphne est la femme dont j’ai réellement besoin pour me sentir épanoui dans ma vie. Et je ne cesse de lui montrer. La jeune femme me fait alors part des changements qu’elle souhaite opérer dans sa vie. Elle veut totalement changer de voie pour reprendre la boutique dans laquelle elle travaille actuellement. Je suis fier d’elle dans le fond. Elle a une véritable ambition et je vois qu’elle n’est pas prête d’abandonner son idée. Ses yeux brillent lorsqu’elle parle de ce futur professionnel. Elle en a envie. Elle en rêve et c’est le plus important, vraiment. Je la sens passionner et c’est ce que j’aime. Après tout, je suis devenu professeur de littérature par passion avant tout. Je ne peux pas lui interdire de faire la même chose. « Je suis fier de toi. C’est super d’avoir de tel projet. Bosser pour sa passion c’est le pied ! » Et je sais parfaitement de quoi je parle. Ce lever tout les matins en se disant qu’aujourd’hui encore on va faire quelque chose qui nous plaît totalement. C’est motivant et cela évite les coups de déprime, même si parfois les collègues sont chiants. Le sujet dérive ensuite sur notre avenir commun. Quelque chose de très important pour moi. Nous parlons mariage et enfants. Surtout mariage finalement. Sur un coup de tête – enfin pas vraiment – finis par lui demander si elle est réellement prête à devenir ma femme et visiblement c’est le cas. On en discute tout de même de manière sérieuse. On rigole pour détendre l’atmosphère, mais je sais que dans le fond, elle ne plaisante vraiment pas. Elle veut devenir ma femme et je me sens plus qu’honoré de l’entendre parler comme cela. Alors, sans vraiment m’en rendre compte, je me lance dans une réelle déclaration d’amour. Le genre de chose que je ne fais jamais ou alors une fois par an. D’ailleurs je lui fais remarquer. J’ai tellement peur de sa réaction que je préfère l’allonger sur le lit pour l’embrasser passionnément. Sait-on jamais. Elle se recule quelque peu, pour réagir, malgré tout. Ces mots me font sourire. Visiblement j’ai été plutôt bon. « Arrête de te moquer de moi un peu ! » lui dis-je tout en chatouillant quelque peu ses côtes. Elle se met à rire de plus belle et je m’allonge quelque peu sur elle à nouveau. On abandonne rapidement l’idée de Vegas et je dois avouer que cela me fait plaisir. Et pour finir, Daphne réponds à ma question. Elle accepte de m’épouser. « Tu sais… Tout ce que je veux, c’est toi dans ma vie. » Je caresse doucement sa joue et lui sourit tendrement. « On est pas obligé de se marier tout de suite non plus. On peut attendre que tu obtiennes ton diplôme. Ce n’est pas pressé. » Je ne veux pas la pousser, c’est tout. Dans un coin de ma tête, je note que je vais devoir aller faire le tour des bijouteries dès demain. Histoire de lui trouver une belle bague de fiançailles. Parce qu’elle le mérite. « Je t’aime. » répétais-je avant de venir l’embrasser passionnément. Ma main vient doucement glisser sous son haut et mes doigts caressent lentement sa peau. Pendant quelques minutes, nous nous câlinons doucement. On profite simplement du moment présent. « Tu avais prévu quelque chose pour ce soir ? »

Ce qu'elle aimait le plus chez Roman n'était pas son côté littéraire ou son physique merveilleusement taillé dans la perfection: non. C'était le fait qu'il l'aimait pour ce qu'elle était, en plus d'être mature et incroyablement charmant. Elle pourrait cité pendant des heures toutes les qualités de chez Roman sans jamais dire quoique ce soit sur ces défauts. Le plus apparemment était son incertitude à propos de leur relation, en fait, surtout sur leur âges, plutôt écarté un de l'autre. Il était son professeur et elle était son élève, après tout. Sauf qu'en moins de deux, les futurs plans de rêves de Daphne, changèrent leur futur. Ce poste représentant son plus grand rêve de carrière, mais lui permettait aussi de réalisé un autre voeux, qui est de mettre au grand jour leur relation. Combien de fois lors d'un repas familiale avait-elle eu envie de dire qu'elle était rayonnante à cause de lui. Que l'éclat dans ces yeux étaient dû à ce charmant homme de trente-six ans qui était dorénavant son copain. Daphne se réjouissait en ce moment du fait que tout deux étaient officiellement - ou presque - fiancés. Il était arrivé dans sa vie comme un cadeau du ciel, lui donnant presque la foie de nouveau. Mais bien évidement il ne faut pas forcé les choses. « Les garçons de mon âge sont immature. Je ne veux pas d'un gamin, mais d'un homme. » Bien sûr, Roman ne connaissait pas des tonnes de femmes, car la mère de Daphne était une des personnes les plus intéressante qu'elle puisse connaître. Sa culture n'avait pas de fin et son grand coeur la faisait tombé amoureuse d'un rien. Elle avait malheureusement toujours eu des déceptions en amour. C'était une des choses dont la rouquine était heureuse de ne pas avoir hérité. Elle avait toujours eu de la chance, après tout. Brian avait été un garçon doux, et merveilleux comme premier petit ami. Tant qu'à Roman, il était tout simplement cet éclat de vie et de bonheur qu'il lui fallait pour avancé dans sa vie, pour enfin, commencé son futur. « Merci mon amour. C'est grâce à toi tout ça, tu sais. » Sans lui, elle n'aurait jamais regardé les autres options, sans lui elle ne serait pas là, dans sa chambre, à parler de futur, de mariage, d'enfant et de fiançailles. L'amour lui faisait faire plusieurs conneries, Roman n'était pas une ce celle-là. Son amour pour lui signifiait tout. « Pardon, j'arrête. », dit-elle en riant tout de même encore et un peu plus lorsqu'il se mit à la chatouiller. Il avait beau se dire mature, il avait certainement un côté enfant et gamin qui faisait chambouler le coeur de la rouquine. Son visage reprit ces petites étoiles lorsqu'il lui dit doucement qu'elle était la seule chose qu'il voulait dans sa vie. Elle. Un sourire sur son visage elle posa ces lèvres contre sa main qui caressait sa joue. « Un mariage prend au moins six mois à préparé, si on le veut à notre goût. La frénésie des six autres mois, dont le déménagement d'un des deux chez l'autre, peut-être l'achat d'un plus grand appartement, et j'en passe, on sera déjà rendu deux ans après aujourd'hui. Et donc, toi à trente-huit ans et moi à trente-six ans. » Elle prit une légère pause, en calculant comme il faut ce qu'elle disait. C'était à peu prêt ça. « Et je me suis fais la promesse d'avoir un enfant avant mes vingt-cinq ans. » Ils étaient donc, déjà en retard sur les plans futur de Daphne. Mais au fond, elle s'en fichait, car elle aurait toute la vie devant elle pour tracée leur futur ensemble. Il venait de la demandé en mariage, et en acceptant, elle allait faire partie de sa vie pour toujours, et même chose pour lui. Ils s'étaient choisis mutuellement, et bizarrement, elle trouvait ce geste totalement romantique. « Je t'aime aussi. », dit-elle après le baisé passionné qu'il lui offrit. Elle adorait goûté à ces douces lèvres, et elle ne s'en lassait jamais. Ces mains défilaient sur son corps, et tout ce qu'elle pouvait faire était de doucement venir toucher à son torse, à ces bras, à sa nuque. Sa dernière question la fit rire. « Omis le fait de mettre ma colocataire à la porte? » Elle riait, se marrant certainement toute seule, comme la plupart du temps quand elle faisait une mauvaise blague. « Il y a quelques trucs à mangé dans le réfrigérateur, qui peuvent très bien attendre. » Aussitôt, Daphne passa une main dans la nuque de Roman et recommença à l'embrasser.

Parler du futur. D’un futur aussi concret a quelque chose d’assez excitant dans le fond. J’ai l’impression que cela rends notre relation encore plus réelle. Ce n’est pas seulement une amourette ou quelque chose d’éphémères. C’est une relation qui va durer dans le temps. Vraiment. Je le sens au plus profond de moi-même. Nous voilà donc officiellement – ou presque – fiancés. Cela me fait tout drôle tout de même. Dans moins d’un an ou peut être juste un peu plus, je pourrais l’appeler Madame Hartley. Je pourrais lui présenter mes petites sœurs et mon grand frère, mes neveux et mes nièces. Elle va pouvoir voir mes parents et je vais enfin pouvoir rencontrer les siens. Nous allons pouvoir être un couple, un vrai couple. Cela me donne presque envie de sauter dans tous les sens. Comme un petit garçon, mais je me retiens. Alors je lui explique à quel point je suis fier d’elle. Parce que c’est la stricte vérité, je suis fier d’elle à un point qui ne s’explique pas. On va enfin pouvoir avoir un avenir en commun et cela me plaît plus que tout au monde. Malgré tout, je n’ai pas envie de la brusquer. Si elle veut prendre son temps, si elle veut avoir son diplôme avant que l’on ne se marie, j’attendrais. Habituellement je ne suis pas quelqu’un de très patient, mais pour elle je suis un peu capable de faire n’importe quoi. Mais tout de suite, Daphne s’emballe au sujet de notre futur mariage. Elle me parle de préparation pour que le mariage soit parfait à nos yeux, elle me parle également de déménagement et moi je perds le fils. Tellement que la seule chose que je retiens c’est que dans deux ans j’aurais trente-huit ans. « Trente-huit ans… Je ne veux pas avoir trente-huit ans moi… C’est trop vieux. » On dirait un petit garçon qui fait un caprice, mais j’ai un peu des soucis sur mon âge. Je devrais peut être prévenir Daphne d’ailleurs. J’ai comme l’impression qu’elle va devoir supporter une vraie crise de la quarantaine. La pauvre. Enfin. Je me concentre un peu pour reprendre le fil de la conversation avant de me faire accuser de non écoute. Elle veut un enfant avant ses vingt-cinq ans, ça nous laisse pas beaucoup de temps ça. Mais dans le fond ça me plaît quand même. « Tu sais quoi, je te fais confiance. Fait comme tu le sens, on commence les préparatifs quand tu veux. Mais je t’en supplie me fait pas porter un costume ridicule, c’est tout ce que je demande. » Daphne va gérer le sujet, je le sais. Elle va même trop adorer faire cela, je le sens. Mais pour le moment, on va un peu s’arrêter sur le sujet, je pense. Il faut que l’on profite de notre soirée désormais et c’est pour cela que je l’embrasse passionnément et m’allonge un peu plus sur elle. Ma main vient glisser sous son tee-shirt tandis que je lui demande doucement si elle a un programme pour la soirée. Bien entendu, on pense plus à un câlin qu’autre chose. « Ca me va. » dis-je doucement avant de venir l’embrasser dans le creux de son cou. « Et si on s’entraînait pour ce futur bébé ? » Je n’attends même pas une réponse de sa part pour revenir l’embrasser passionnément. Cette fois, je la débarrasse de son tee-shirt et mes mains glissent sur son corps, s’arrêtant un instant sur sa poitrine. Mes lèvres redescendent dans le creux de son cou et continuent doucement leurs chemin jusqu’à la lisière de son pantalon. Je la sens frémir sous mes doigts et j’adore cela.

Si elle avait un jour pensé à se marier, ce n'avait été que dans ces rêves les plus fous. Le fait est, que de savoir qu'elle allait dans un futur assez prêt, se marié avec l'homme qu'elle aimait, la faisait encore plus rêvé. Aussitôt elle eu cette illumination remplit d'idée. D'endroit féerique tout en étant parfaitement romantique. Des couleurs digne d'un mariage, des fleurs, mais surtout le gâteau. Aussitôt que cette dernière pensé vint dans sa tête, Daphne se promit d'appelé Raina le moment voulu. Étant donné qu'elle et Roman serait en lune de miel, ils ne pourraient pas mangé le restant du gâteau. Et la personne la plus susceptible d'apporter et mangé le reste sans le gaspillé, était Raina. Ces pensés se rapportèrent alors sur son amie, une des premières à qui Daphne parlerait de Roman. Il était important à ces yeux, tout comme son petit rayon de soleil au cheveux brun. La rouquine chassa le mariage de ces pensés, ne voulant pas trop s'attarder à des détails pas très important pour le moment. Le présent était tout ce qui comptait. Elle parla de son petit plan à Roman, et du fait qu'elle voulait un enfant avant ces vingt-cinq ans. Aussitôt qu'elle vie la réaction de son fiancé, elle sut que quelque ne fonctionnait pas. « Oh mon amour... » Elle détestait le voir dans cet état, nerveux, apeuré. Il avait l'air d'un gamin effrayé, et tout ce qu'elle pensa faire, fût de le prendre dans ces bras. Elle ne pensait pas que l'âge était un sujet aussi sensible pour lui. « S'il y a que le costume qui t'effraie, je crois pouvoir géré alors. » Car l'habillement était le cadet de ces soucis, Daphne se sentit rassuré. S'il ne voulait pas de complet, tant pis, il se marierait en simple jean et t-shirt. C'était aussi simple pour elle que ça. De son côté, elle savait que sa mère la forcerait et la hanterait jusqu'à la fin de sa vie si elle ne portait pas de robe blanche. Ce n'était même pas optionnel pour Macha Greenberg. La pensée que sa mère rencontrerait enfin Roman, la fit sourire. Lorsqu'elle revint à la réalité, il était devant elle, et acquiesçait pour le choix de soirée qu'elle leur avait fixée. Bien évidement, comme à l'habituel, Roman vint y posé sa propre touche. La question qu'il posa - qui sonnait plutôt exclamation - l'étonna. Elle se mit à rire en sentant doucement ces lèvres venir se posés contre les siennes dans un baisé passionné. En moins de deux, son t-shirt fut retiré et Roman glissant ces mains sur tout son corps, suivit de ces lèvres. D'instinct, elle se mordit doucement la lèvre inférieure tout en frémissant. Aussitôt que ces lèvres s'approchèrent de son bas-ventre, elle se leva un peu afin de prendre la tête de Romane entre ces mains pour l'embrasser. Quelques secondes après, elle lui avait retiré son t-shirt et s'attaquait à son pantalon tout en continuant de l'embrasser avec fougue, rendant le baissé quelque peu langoureux. C'était un jeu plus ou moins dangereux auquel elle adorait joué, ayant prit plaisir.

Alors voilà. Je suis officiellement engagé auprès d’une femme. Si on m’avait dit cela il y a quelques années, je crois que j’aurais explosé de rire. Depuis mon adolescence, j’affirme que je ne me marierais jamais. Je ne voyais pas l’intérêt d’un tel acte, surtout lorsque l’on voit à quel point les gens s’empressent de divorcer de nos jours. Je ne voulais pas de cela et puis j’ai rencontré Daphne. Elle a vraiment changé ma perspective du futur. Aujourd’hui, j’ai trente-six ans et je suis un homme comblé. Certes je suis avec une femme bien plus jeune que moi et peut être qu’un jour cela nous posera problème, mais pas pour le moment. On s’amuse encore de la même manière et nous voulons la même chose pour les années à venir. Cela commence par un mariage. Un vrai mariage. Je vais me marié. J’ai un peu du mal à imaginer tout de même. Pourtant c’est bel et bien vrai et dès demain je vais partir à la conquête des bijouteries de New-York pour lui trouver une magnifique bague de fiançailles, parce qu’elle le mérite et que ce serait la première fois que je lui ferais un tel cadeau. Je lui ai déjà offert des fleurs, mais jamais plus. Je ne peux pas l’emmener au restaurant ou alors il faudrait que l’on fasse des kilomètres pour cela alors je n’ai pas vraiment pu la gâtée jusqu’à maintenant. J’ai bien l’intention de me rattraper désormais. Daphne me parle déjà des préparatifs de notre mariage et je lui fais comprendre que les costumes et moi ne sommes pas vraiment ami. J’ai mis un costume pour l’enterrement de mon grand-père, le mariage de mon grand-frère et… Ah oui ma remise de diplôme. C’est tout. Je ne supporte pas d’avoir une cravate qui m’enserre le cou, une chemise qui t’empêche de faire de vrai mouvements et une veste qui te tiennent trois fois trop chaud. Vraiment, je n’aime pas cela. « Je suis persuader que tu va gérer cela à merveille. » lui dis-je alors doucement. Je sais qu’elle va s’éclater à préparer tout cela et qu’elle m’appellera juste de temps en temps pour me demander mon avis sur une couleur ou si je préfère chocolat ou vanille pour le gâteau. Je dois avouer que cela me va très bien, même si j’ai l’intention de m’impliquer le plus possible pour lui montrer que je tiens à cette union moi aussi. Finalement nous oublions toutes ces histoires de mariage pour penser à quelque chose d’un peu plus intime. J’ai cruellement envie de lui faire l’amour d’un seul coup. Rapidement nos vêtements volent sur le sol tandis que nos lèvres ne cessent de se chercher. A force, je connais les formes de son corps par cœur, mais je ne m’en lasse jamais. Elle est incroyablement bien dessiner et je ne pourrais jamais me passer de la douceur de sa peau. Ma langue vient jouer avec la sienne tandis que mes mains glissent sur ses seins et son ventre. Très rapidement son lit ne ressemble plus à rien, les draps sont défaits à la va-vite et on se retrouve sous la couette. Je prends le dessus et après de longs câlins finissent par m’introduire en elle tout en me mordant la lèvre pour ne pas laisser échapper un long gémissement de plaisir. Mes hanches impriment de lents et sensuel va et vient tandis que je sens les ongles de Daphne se planter dans mon dos. Je l’embrasse dans le cou, viens lui titiller le lobe de l’oreille avant de lui murmurer doucement : « Je t’aime plus que tout… »

» ABSENCES ✰ time to say goodbye.
» Coffee break time (feat Daphne)