✰ you only need the light when it’s burning low.

{ treasure that means what you are, honey you're my golden star
i know you can make my wish come true, if you let me treasure you }
LYRICS BRUNO MARS @TREASURE
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Ses mains remontent le long de ta colonne vertébrale, déclenchant un léger frisson le long de ton échine dorsale. Ses lèvres posaient sur les tiennes finissent par déposer quelques baisers dans le creux de ton cou alors que tes mains enrouler autour de sa taille, ne font que vous rapprochez. Du bout des lèvres, il parcourt encore ta peau satiné par le soleil d’été. Cela t’arrache un rire amusé, tu es chatouilleuse et comme toujours il connait tes points faibles. Assis l’un en face de l’autre sur le canapé du salon, il te serre dans ses bras tout en te caressant le dos comme il sait le faire lorsque tu fais une crise d’angoisse. Dans ces moments-là, ce geste t’apaise et les murmures qu’il peut te glisser à l’oreille te rassure, te font tout oublier des pensées régissant ta raison un brin trop facétieuse quelques fois. Son souffle danse sur tes lèvres comme un appel à la tendresse, à la protection, au partage d’un lien commun. L’attache te fait peur, elle sème le doute et la déchéance de tout perdre. Ton cœur bat relativement plus vite soudainement, ce qui ne semble guère échapper à Ethan qui remonte sa main sur ta nuque tout en te massant. Dès lors, tu déposes ton menton sur ton épaule gauche, tout en fermant les yeux, te laissant ainsi guider par le mouvement doux de ses caresses sur ta nuque. L’étreinte qu’il t’offre alors se fait plus possessive, tu peux le sentir après tout il n’est pas ton ami d’enfance pour rien. Tu sens que la situation vous échappe à tous les deux, comme tu l’avais prédit au tout début de prise de décision complétement irrationnelle. Pourtant, tu avais répondu par la positive en acceptant cette amitié améliorée. Perdre Ethan, n’était pas possible. « On devrait peut être arrêter là. ». Déclares-tu doucement tout en te dégageant de ses bras. Ses yeux te toisent d’une lueur peu amène et assez surprise. Son regard traduit tout bonnement ce que tu sais déjà. Il désirait plus, plus que tu ne pouvais lui donner, ce qui était hors de ta portée. Passant une main dans tes cheveux ondulée, tu te lèves tout en cherchant ton chemisier bleu foncé. Ce dernier jonchait sur l’accoudoir du fauteuil d’en face. « Tu veux en venir où exactement Ana ?! ». T’interroge-t-il tout en passant ses deux mains sur son visage. Eviter cette situation, c’était tout ce que tu voulais d’ailleurs tu avais toujours été plutôt douée pour fuir les situations où les sentiments te dépassaient, toi qui d’ordinaire ne lâchait jamais rien. « On peut pas continuer comme ça, je veux pas perdre ton amitié pour une histoire qui n’existe même pas. ». Tout en te rhabillant tu constates que tes mots ont un sens primaire, presque véridique pour Ethan. La maladresse dans les relations humaines n’a eu sa place en amitié, au contraire des relations de sentiments de cœur où elle demeurait reine. Le silence s’impose comme un vieil ami alors que jamais le silence n’avait pu vous gêner autrefois. Le brun se lève, s’approche doucement de ta personne avant de remonter doucement ton menton pour que tu puisses le regarder dans les yeux. « Dis-moi pourquoi tu fais ça ? Tu sais aussi bien que moi qu’il y a des sentiments réciproques dans cette histoire, même si cela est parti d’un accord entre nous. ». Sa voix de velours résonne en écho dans ta tête. Ses propos son emplit d’une vérité que tu te contentes au mieux de nier pour ne pas la vivre et la gérer. Tout simplement t’y refuser. Si votre lien d’amitié remontait à l’époque de l’adolescence, votre amitié améliorée elle ne vivait que depuis quelques mois et vous avez dépassés tous les deux. Ethan commençait à changer  à ton égard, ne supportant plus te voir en compagnie de son frère ou bien d’autres amis en commun, se monter un brin soucieux à ton égard, tous des petits détails qui témoignent d’une vérité qui tu ne t’es promis de plus jamais vivre. « On avait dit pas de sentiment Ethan, juste s’amuser et regarde le résultat ça met tout en l’air ! ». Tonnes-tu d’une intonation quelque peu glaciale tout en détournant de lui. Il te rattrape par le poignet, te ramenant à lui pour t’embrasser à nouveau. Un échange passionné où le vrai avait pleinement toute sa place. Un échange qui t’effraie aussi, ce qui te fait réagir pour le repousser. Tu lui lances un regard silencieux et réprobateur avant de prendre ta veste en laine et tes affaires pour claquer la porte une minute plus tard. Dans la rage de l’instant, tu descends les escaliers rapidement avant de coller ton dos contre le mur. La main portée à ta bouche, une larme perle le long de ta joue. Tu finis par l’essuyer lorsque ton cellulaire retentit en affichant le numéro de ton frère ainé. Te redressant, tu reprends ta marche en prenant l’appel de ton lien fraternel, le sourire aux lèvres pour masquer ta peine, bien que ton cœur semble brisé et perdu.