♣ two can keep a secret if one of them is dead (zadig)

♢ ♢ ♢
new york a mis son manteau blanc et moi j'ai rangé mes couteaux.

crédit keegan-allen@tumblr/ saez.

zadig (teddy) burton

nom(s) et prénom(s) Burton est un nom de famille commun mais est le seul qui est apparu sur la liste des victimes du 11 septembre 2001. Alors c'st aujourd'hui avec fierté que Zadig porte le nom de son père, disparu. En ce qui concerne ses prénoms, ils ne sont, eux, pas communs. Ils viennent tous les deux l'imagination du père de Zadig, sa mère étant morte à sa naissance. Teddy figure en deuxième prénom car depuis des années, la génération des Burton trimbale un ours en peluche appelé Teddy. Il repose aujourd'hui sous le lit de Zadig. âge Les gens lui donnent souvent moins mais il a 26 ans. Caractériellement il fait bien moins que son âge, physiquement aussi il paraît. Il a néanmoins beaucoup de maturité, étant l'aîné d'un demi-frère et d'une demie-sœur. Mais il n'est mature que quand il en a envie ou quand la situation l'y oblige. lieu et date de naissance Zadig est un pur new-yorkais, né ici-même, élevé ici-même. Il a eu beaucoup de mal à s'habituer à cette ville qui ne dort jamais. En ce qui concerne la date, Zadig est arrivé comme un cadeau. De Noël (un peu en retard, la ponctualité n'a jamais vraiment été son truc) un 26 décembre. Il s'est toujours plaint de cette date étant enfant, prétendant avoir moins de cadeaux que les autres. nationalité et origines De nationalité américaine, Zadig possède des origines texanes et française. Son père est né au Texas, sa mère était française. statut civil Seul, il n'envisage pas de se marier un jour, selon lui, l'amour est une des principales causes du malheur. Et pour cette réflexion, il a prit exemple sur son père qui a énormément souffert de la mort de sa femme. statut monétaire Depuis la mort de son père, Zadig a hérité de sa fortune, qu'il garde précieusement sur un compte. Mais il n'y touche pas et préfère se débrouiller seul, gardant ce compte pour une situation urgente, perte d'emploi ou autre. emploi/études Zadig n'a jamais aimé les études, et réciproquement. Il s'est d'abord orienté vers le métier de professeur de sport avant de choisir coach sportif, qui lui convient tout à fait. traits de caractère Mystérieux

impulsif

violent

blagueur

drôle

dragueur

intelligent

sournois

câlin

manipulateur

mauvais joueur

courageux

malin

curieux

compliqué

philosophe

réaliste

sincère.

✤ this is a bad town for such a pretty face.

♢ Depuis la mort de son père, Zadig s'est rapproché de son demi-frère et de sa demie-soeur, voir même énormément. Ils sont aussi complices que de vrais frères et soeurs et c'est grâce à leur soutien que le jeune homme a remonté la pente. ♢ Les inconnus le voient comme un dragueur manipulateur, bad boy et petit con. Ses amis le voient comme un gars très drôle, avec qui passer du temps est toujours très agréable. Ses réels amis savent que c'est en réalité quelqu'un de torturé intérieurement, qui réfléchis parfois trop et passe son temps à se rendre coupable de la mort de sa mère. ♢ Il n'affectionne pas particulièrement les animaux. Il a beau être courageux et ne pas avoir peur d'une arme pointée vers son coeur, un chat noir devant ses yeux peut le faire hurler comme une fillette. ♢ Il est le genre de gars qui peut vous faire une sale blague en versant de l'huile par terre et après hurler " Vite le poulet crame " pour que vous arriviez en courant et que vous glissiez. ♢ Il ne drague pas les femmes, ou rarement, ce sont les femmes qui sont attirées par sa personnalité mystérieuse. ♢ Il n'aime pas parler de son adolescence, il n'est pas très fière de toutes les conneries qu'il a multiplié. Il a d'ailleurs tenté de garder quelques secrets à propos de cette période. ♢ Tous les matins, peu importe l'heure, Zadig fait son footing. ♢ Il est sincère, parfois trop, mais c'est un très bon ami. En étant trop brutal avec ses mots, il peut vous blesser sans le vouloir. ♢ Il a les pieds sur terre et est parfois trop réaliste, il est toujours là pour faire ouvrir les yeux à ses amis parfois trop naïfs. ♢ Fan de sensations fortes, il s'éloigne parfois de New-York pour pouvoir pleinement profiter de sa moto. ♢ Il fume lorsqu'il est contrarié, énervé, blasé. ♢ La cuisine c'est vraiment pas son truc, heureusement qu'il ne vit pas seul. ♢ Il déteste qu'on le batte à n'importe quel jeu, très mauvais joueur il vous accusera de triche même s'il sait que ce n'est pas le cas. ♢ De mauvaise foi aussi, il n'admettra jamais lorsqu'il a tort. ♢ Quand Zadig veut quelque chose, généralement il l'a, souvent grâce à ses yeux de chiens battus, parfois grâce au chantage. ♢ Il a un côté très poétique en lui qui peut le pousser à sortir la nuit et à écouter New-York et ses bruits nocturnes. Ou autre conneries de ce genre qu'on ne voit que dans les films. ♢ Quand il est devant un miroir, il ne peut pas s'empêcher de faire des grimaces. D'ailleurs, n'essayez pas de prendre une photo avec lui, vous ne pourrez pas garder votre sérieux.

✤ Same old empty feeling in your heart.

pseudo, prénom via.félicia mais appelez-moi Roxane, j'suis pas farouche I love you

. âge et pays 17 ans, France. célébrité KEEGAN ALLEN le bg. fréquence de connexion très souvent. commentaire, avis c'est de toute bôôôôôté. dédicasse, autres PLL en force ♣ two can keep a secret if one of them is dead (zadig) 2912894485

♣ two can keep a secret if one of them is dead (zadig) 2912894485

.

♢ ♢ ♢
11 septembre au gré des cendres, le monde en pleurs pour le center. et moi qui pleure pour mon amour, je sauterais bien du haut d'une tour. bien sûre la mienne est fille unique, mais elle aurait le goût du ciel.

crédit keegan-allen@tumblr/ saez.

✤ Regrets collect like old friends.

Les regrets nous suivent-il jusque dans notre tombe? Je pense que oui. Les regrets font partis des choses que les années n'effacent pas. Ils reviennent, tous les soirs nous hanter, nous empêcher de dormir et par leur faute, on passe la nuit à s'entortiller dans les draps pour trouver le sommeil. Pourquoi, comment, toutes ces questions qui n'auront jamais de réponses. Et au final, après toutes ces années l'histoire ne s'est pas éclaircie dans mon esprit. Je n'sais toujours d'où est venue cette rancoeur soudaine envers mon géniteur. La débilité de l'adolescence, l'innocence de l'enfant, l'apprentissage de ce que représente le bonheur. J'avais beau regarder notre famille, cette famille si déchirée, recomposée, comme un puzzle dont on a coupé le bout des pièces pour forcer le passage et créer un tableau à peu près ressemblant à ce que l'on pouvait s'imaginer d'une famille heureuse, je n'voyais rien qui pouvait ressembler au bonheur. J'étais le seul, à l'écart de cette famille, le vilain petit canard mais en ce tableau sordide je n'voyais que de l'hypocrisie et le rejet de la tristesse et des réels sentiments éprouvés. J'étais le bâtard, cette femme au foyer n'était pas ma mère mais elle était celle des autres enfants. Ces autres enfants que j'ai eu tant de mal à accepter comme faisant partis de ma famille. J'ai peut-être beaucoup trop réfléchi à la situation, j'ai trop regardé et encore regardé les photos de ma vraie mère, en essayant d'éloigner ce moment où je me sentirais coupable d'être né et de l'avoir tué. L'enfant tueur, homicide involontaire, c'est clairement ce que je m'attendais à voir dans mon dossier. Mais l'accouchement n'est pas reconnu comme un meurtre lorsque le gamin pousse la mère jusqu'à son dernier souffle. Grandissant, j'ai vite compris la situation, vite compris aussi que j'aurais préféré que mon père montre sa tristesse au lieu de la cacher derrière ces puérils et hypocrites baisers donnés à cette femme qui n'avait pas sa place. Je les ai détestés, tous autant qu'ils étaient. Enfants, parents. J'ai détesté cette nouvelle petite tribu, cette fille qui m'a suivi puis ce garçon qui l'a suivi aussi. Ils étaient tellement beaux, à s'amuser entre frère et soeur, se chamailler, se bagarrer. Avec le temps j'ai fini par me dire que c'est moi qui n'avait plus ma place, pas cette femme qui portait maintenant le nom de belle-mère. Belle et mère n'étaient pas les mots les plus appropriés pour la définir. Je ne retrouvais pas cette étincelle dans ses yeux, cette étincelle que ma mère possédait sur chaque photo. J'ai réussi à trouver des photos de ma mère et moi. J'étais ce ventre rond qui l'a tant fait souffrir, qui l'a tué. Je n'avais pas de visage, mais elle m'aimait déjà. On ne me l'a pas dit, mais il suffisait d'observer ses mains posées sur son buste, comme si elle me portait déjà dans ses bras. J'avais vu la même scène quelques années plus tard, mais une autre femme figurait devant l'objectif. Et ce n'était pas moi dans son ventre, mais un enfant qui portait la moitié de mon sang, de mes gènes. J'ai dû alors partagé mon père avec deux autres mioches. Le nombre de fois où les larmes sont montées ou que la colère a projeté mon poing dans un mur alors que je n'avais que 13 ans et que je voyais mon propre père donner plus d'amour à ses bambins, plus qu'il ne m'en avait jamais donné.
Aurais-je pu deviner que ce jour arriverait ? Que deux avions se perdraient dans le ciel de New-York et arrêteraient leur route dans ces tours si hautes, si belles, si identiques. Il n'aurait pas dû être au bureau à cette heure-ci, mais il aurait bien dû être dans la voiture, à venir me chercher devant mon école. Mais bien sûre depuis que ces deux marmots étaient nés, ils représentaient deux bouches de plus à nourrir, au dépit de mon père et de son temps libre s'estompant peu à peu. Je sortais de la classe lorsque c'est arrivé. Je n'ai pas pu voir comment, j'ai juste remarqué en sortant, toutes ces personnes qui se précipitaient vers la scène afin d'observer les deux tours. J'ai levé mes yeux vers le ciel et je les ai vus, défigurées, assombrissant New-York d'un nuage de fumée et d'une tonne de papiers tombant au sol. Trop de pensées me sont passées par la tête pour que je me souvienne de tout. Je n'ai juste pas voulu y croire. Et je suis resté, plus de dix minutes à observer. Les gens me bousculaient, étaient paniqués, pleuraient, s'enfermaient dans leur maison. Et moi, au milieu de la route, je n'pouvais bouger. Orphelin, voilà ce que j'étais devenu. Personne, je n'avais plus personne, pas de famille, pas de parent. Les autres, ont passés leur temps à pleurer des heures entières la mort de notre père, pendant que moi je me liais d'amitié avec la solitude et l'obscurité. Depuis ce jour, depuis le 11 septembre 2001, ce sont les regrets de n'pas avoir été le fils modèle, de l'avoir rejeté, de l'avoir renié, de l'avoir détesté, qui me rongent et m'empêchent de dormir. Le soleil s'incline en silence, il me dit que tu manqueras. Je sais qu'à l'autre bout du monde il doit s'incliner devant toi.