hate is not even enough (r)

i never saw it coming, wouldn't have suspected it
i underestimated just who I was dealing with.
© taylor swift/tumblr
★★★

Ces mains étaient éparpillés sur son corps. La première dans sa chevelure blonde vénitienne et l'autre sur sa taille afin de la soutenir. Leur respiration était courte, à tous les deux. Elle l'embrassait avec fougue et chaque baisé, chaque caresse, il les lui retournait. C'était un jeux vicieux et dangereux auquel ils prenaient tous deux plaisir à jouer. Sa propre respiration prenait un coup, et bien qu'elle est aimé prendre plus d'espace, c'était impossible dans un placard. Bientôt il balaya son cou de baisé, allant lui retiré sa petite robe en jeans. Un sourire passa sur ces lèvres et elle passa une main sur la repousse de barbe qui était sur son visage si doux. Daphne Meade était amoureuse de cet homme qui par ailleurs était son professeur. Depuis quelques mois, ils se fréquentaient secrètement et pour le moment, personne ne l'avait découvert. Enfin, pour le moment. Daphne retira la main qu'elle avait dans la nuque de Reed pour reprendre sa petite culotte et remettre sa robe. « Tu finis les cours à quel heures? » Elle se retourna, ces cheveux partant dans tous les sens. Elle venait à peine de remettre ces bottillons. « C'est si important? » Il fronça le regard puis soupira en s'approchant d'elle, déposant ces mains sur ces hanches et frôlant sa joue avec son nez. « Bébé, s'il-te-plaît. » Il l'implorait, comme la plupart du temps lorsqu'elle en avait marre de devoir se cacher. Bien sûr qu'il était son professeur et qu'un des deux devraient muter aussitôt que la direction l'apprendrait. Mais Daphne et encore moins Reed, n'était prêt à ça. « Il me reste un cours. » Elle soupira avant de prendre son sac à main. Il lui prit doucement le bras et l'embrassa doucement. « Je t'attendrai dans ma voiture alors. » Après un dernier baisé, elle sortit du placard en claquant la porte afin qu'il comprenne le message. Malgré qu'elle l'adore, il était héritant avec tous ces secrets. Daphne se dirigea à son casier pour prendre les livres de son prochain cours qui allait certainement être passionnant, surtout pour un dernier cours de la journée. Elle s'attarda pourtant, fermant les yeux et soupirant. Rien n'était simple depuis que cette relation avait débuté. Brian et elle était distant, elle voyait qu'il était toujours amoureux d'elle mais se forçait de ne pas le faire voir. De son côté, elle devait bien admettre qu'il restait quelque chose de cette idylle, sans savoir ce que c'était. Avec Reed, tout était différent. Elle se sentait plus mature, plus adulte qu'avec Brian. L'âge y était sûrement pour beaucoup. Pourtant elle se demandait toujours quel relation était la plus saine pour elle. Daphne attacha ces cheveux en un petit chignon sur le haut de sa tête, puis tenta bien que mal de se donner du courage pour son prochain cours.

Spoiler:

Si au départ leur relation avait été de l'amitié, quelque chose de solide que personne ne pouvait brisé, aujourd'hui c'était tout le contraire. Daphne Meade avait décidé de laissé ces distances à Lydia, pensant que ce serait la meilleure solution. Elle détestait devoir supporter la mort, étant une de ces pires phobies. Autrefois elles étaient de bonnes amies sur qui chacune pouvait compter. Passant par des restaurants, des soirées pyjamas ou même des soirées spéciale rupture. Bien évidemment, Daphne n'avait eu qu'à en supporter une seule, mais dont elle ne s'était pas complètement remise. Après avoir mis un terme à leur relation, Brian et elle avaient pris leur distance. Et drôlement, la blonde vénitienne avait la terrible peur que leur amitié n'en prenne un dur coup. En fait, elle avait peur que Brian ne devienne la réplique exacte de Lydia, mais version masculine. Daphne venait à peine de sortir du locaux qu'elle ne voulait que décompressé, prendre quelques minutes seules à réfléchir. Bien évidemment, on ne lui laissa pas le temps. Aussitôt que la voix sanglante de la brunette en face d'elle résonna, elle sut que sa journée ne se finirait pas comme commencer. « Moi au moins, je ne suis pas une fugitive. D'ailleurs, tu fuis quoi au juste? Le fantôme de quelqu'un? » Sans même la regardé, elle continua de regarder sa case. Puis elle s'empara de son sac à main, y prit son lip gloss et s'en mis une légère couche en se regardant devant son miroir. Tout ça en ayant comme à son habitude l'air d'une actrice hollywoodienne. Elle frotta ces lèvres l'une contre l'autre dans un geste ralenti, puis fit son sourire ravageur. « À te dépassé? Chérie je sais pas à quel jeux tu joues, mais j'ai passé l'âge de ces bêtises. Moi au moins, je n'ai pas perdu ma virginité avec le premier venu. » Daphne la regarda, basculant la tête sur le côté avec un petit air de défi, ou de supériorité. Elle s'était toujours sentie mature et en contrôle de sa vie. Peu importe ce que son ex meilleure amie pouvait lui dire, elle n'en avait rien à faire. Si elle avait encore de l'amertume envers son frère, c'était son problème, pas celui de la jolie rouquine. Bien qu'elle refuse de l'admettre, Daphne finissait toujours blessé après avoir parlé avec Lydia. Elle essayait toujours de toucher des cordes sensibles, et réussissait plutôt bien dans ce domaine. Certaine une de ces seules réussites. Lydia lui envoya le coup fatale. Ces mots étaient d'une froideur tel qui avait percuté directement Daphne au coeur. Le fait qu'elle veuille la blessé dût très certainement lui faire encore plus mal. La rouquine fronça le regard puis ferma d'un coup sec son casier. « Je préfère de loin être qu'une salope que de n'être plus rien du tout. Moi au moins, on ne m'oubliera pas. » Bien qu'elle soit forte de caractère et légèrement amusée par les répliques sanglantes, celle de Lydia la dérangeait sous plusieurs points. Elle avait peut-être tord, la rouquine s'en fichait. Personne n'était en droit de la jugé, elle détestait vivre dans le regret. Et si on lui donnait la réputation de salope pour avoir coucher avec Roman, tant pis, elle serait la reine des salopes. Daphne assumait très bien, prenait. Jamais elle n'avait exploser, s'était mise à pleurer. Elle était forte et se refusait de pleurer inutilement. Les répliques sarcastiques ou cruelles de Lydia ne la rabaisserait pas. La rouquine soupira avant de mettre une main devant elle, bien qu'elle ne veuille pas craquer, ces derniers propos lui donnait un coup de poignard en pleins ventre et elle savait que Lydia ne ferait qu'enfoncer et ajouté ce poignard. Lorsque Lana lui toucha les cheveux, aussitôt Daphne effaça ces larmes de son visage et se redonna du courage. « Ne me touche pas! » Elle écarta vivement la main de son ancienne amie. Ces mains tremblaient, son coeur battait fort et sa gorge était affreusement noué. Le plus dur n'était pas de voir Lydia l'insulté, mais de voir qu'elle s'était perdu et se cherchait elle-même à travers ces répliques sanglantes.

La mort récente de son grand frère avait emporté avec elle de nombreuses choses. Non seulement un être qui était cher aux yeux d'énormément de personnes mais aussi l'âme de la brunette qui autrefois, avait le coeur rempli de bonté et de bonnes actions. De nature très rancunière, Lydia était incapable de passer outre le fait que son amie, Daphne, lui avait tout simplement tourné le dos quand elle en avait le plus besoin. Elle n'arrivait pas à digérer le manque et le vide que son frère et Daphne avaient laissé dans sa vie. « Moi au moins, je ne suis pas une fugitive. D'ailleurs, tu fuis quoi au juste? Le fantôme de quelqu'un? » Quelques peu outrée par les propos de son - ancienne - amie qui avait clairement perdu du niveau au cours des années, la brunette se disait que celle qui allait certainement avoir envie de fuir quelque chose serait Daphne, et la chose qu'elle chercherait à fuir serait le poing de Lydia. Tu as vraiment baissé de niveau tu sais Daphne. Mais je t'explique quelque chose, coucher avec un prof ne fait pas de toi quelqu'un de mature au contraire, ça fait de toi une vraie petite conne, bien que ce ne soit pas surprenant. Quand elle s'entendant prononcer ces paroles en égard de Daphne, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de ressentir un léger pincement au coeur, elle qui avant l'aimait tellement, elle qui avait était prête à tout pour la protéger .. À vrai dire, elles se protégeaient mutuellement contre tous les aléas et coups bas de la vie, l'ironie dans cette histoire c'est que bizarrement, le coup bas était devenu Daphne. « À te dépassé? Chérie je sais pas à quel jeux tu joues, mais j'ai passé l'âge de ces bêtises. Moi au moins, je n'ai pas perdu ma virginité avec le premier venu. » Insinuer une telle chose était de la pure connerie, surtout que la rouquine connaissait, un minimum, la brunette et savait que sa virginité était encore intacte, mais évitons de nous lancer la dessus. Le sujet serait certainement bien trop long et lassant. C'est vrai que toi tu es bien meilleure, tu as attendu un professeur. Dis moi, quand lui il a perdu sa virginité, tu devais avoir quoi .. Cinq ans ? C'est quand même dégueulasse. Un petit sourire des plus narcissiques prit alors possession du visage, presque angélique, de la brunette. Ses traits étaient habituellement très doux, mais la vie avait décidé de transformer cette douceur inouïe en quelque chose de plus dur et lourd, en quelque chose de beaucoup plus sombre et dur à cerner. « Je préfère de loin être qu'une salope que de n'être plus rien du tout. Moi au moins, on ne m'oubliera pas. » Amusée par cette réflexion des plus ridicules, Lydia avait cessé de l'écouter au bout d'un certain temps, à croire que Daphne était aveuglée par cette histoire sans futur. Soyons francs, le futur de cette relation, Lydia le tenait entre ses mains, chose à craindre. C'est ce que tu comptes raconter un jour à tes enfants ? Maman a préféré être une salope, se faire virer de son université et coucher avec son professeur histoire de ne pas se faire oublier par une bande de mi-adultes qui fréquentaient aussi son université ? T'es sérieuse là ? T'es conne à se point la ? Le pire dans toute cette histoire c'est que Lydia aimait encore, à la folie, son amie. Que la vie leur mette quoi que ce soit dans leur chemin, la brunette l'aimera toujours. D'un amour purement amical mais tellement profond. Elle lui en voulait et c'était dans ses gênes, dans sa nature, elle devait lui montrer qu'elle lui en voulait et qu'elle comptait lui faire la misère. Peut-être que dans le fond, Lydia osait espérer que le malheur des autres lui permettrait d'oublier son propre malheur. « Ne me touche pas! » Surprise par sa réaction assez inattendue, Lydia enchainait. Je suis désolée .. J'avais complètement oublié que tu préférais te faire toucher par des gens plus âgés, enfin, par des hommes plus âgés. Son regard se perdait de nouveau dans le décors qui les entouraient, Lydia semblait distraite, comme d'habitude. Ses mains tremblaient et son corps était soudainement devenu froid, presque glacial. C'était habituel pour la jeune fille de se laisser perdre, de se laisser noyer par ses pensées qui n'étaient pas toujours, voir très rarement, douces.

La méchanceté et elle, c'était deux. Une des choses que Daphne détestait le plus au monde était d'être cruelle et mesquine avec quelqu'un qu'autrefois elle avait tant adoré. Quelques mois avaient suffit pourtant pour que Brian et Lydia lui tourne le dos sans plus de raison. Si le premier avait été avec raison - rupture - la deuxième n'avait que la mort de son frère et la distance que la rouquine lui avait accordé comme ultime raison. Elle était blessé et vexé de constater que leur amitié avait changé et que leur haine une envers l'autre n'avait fait qu'évoluer. Un des éléments qui avaient constituer cette haine avait été la relation entre Daphne et Roman, son professeur de littérature anglaise. Elle ne savait pas comment ni pourquoi Lydia était au courant de toute cette histoire, mais cette dernière s'amusait à constatant lui rappeler qu'elle détenait la clé de leur vie de couple mais surtout de leur destin. Elle pouvait en un claquement de doigts les faire tous les deux renvoyés de la prestigieuse université de Columbia où elle étudiait et où lui enseignait. Le fait est que jamais pour rien au monde Daphne n'aurait laissé Roman se faire renvoyé pour une amitié déchue qu'elle même avait généré, et de toute façon, elle se serait dénoncé aussi par amour pour lui et par respect. Enseigner n'était pas que sa passion mais aussi sa profession et son gagne-pain, chose que apparemment Lydia n'avait pas encore acquis. « Tu en as d'autres comme ça en réserve ou ça va, tu vas me laissé aller à mon prochain cours? » Daphne soupira. Toute cette histoire l'épuisait. Elle en avait marre d'être en chicane avec son amie - ou ancienne dirons-nous. Mais en plus, elle finissait toujours à être celle qui était blessé dans toute cette histoire. Alors que Lydia continuait ces répliques massacrantes destinées à faire mal à la rouquine, cette dernière était de marbre, pensant à leur ancienne amitié et à combien elle était prêt à payer pour retrouver son ancienne Lydia. Énormément vu les répliques que lui disait sans cesse la brunette. Aussitôt que son amie aborda le sujet de la virginité - précédemment abordé par Daphne - elle se refroidit puis pensa immédiatement à son ami, Brian. Elle avait perdu sa virginité avec quelqu'un qu'elle aimait, qui était cher à ces yeux. Comme elle regrettait leur séparation. « Lydia.. Tu as été la première a savoir que j'ai perdu ma virginité avec Brian. J'arrive pas à croire que t'oses me dire toutes ces conneries. » Elle aborda un visage confus, triste mais surtout déchiré. Si elle tenait à enfoncé le poignard dans la plaie, et bien ça marchait plutôt bien. La gorge de Daphne se serrait au fur et à mesure que les lèvres de Lydia s'ouvrait et disait des mots. C'était insupportable et elle aurait adoré y mettre fin. « Je l'aime et il m'aime, le reste m'importe peu, si tu veux savoir. » Aussitôt qu'elle eut fini de dire cette phrase, la brunette en face d'elle, l'assomma de nouveau avec une réplique digne de la nouvelle elle. Quelque chose cependant déclencha de la colère chez elle, lorsqu'elle parla d'enfant et du fait que Daphne était une salope. Sans pouvoir se retenir, Daphne la gifla. Un coup sec qui résonna dans le couloir. Quelques étudiants les regardèrent aussitôt et la rouquine fit un geste de surprise, ne s'attendant pas à être aussi énervé par ces propos. Aussitôt elle regretta son geste. Ce qui n'empêcha pas Lydia de continuer sur sa lancée. « J'en ai marre de tout ça. Tu veux me gâcher la vie? Vas-y. Va tout raconté, je vais même t'accompagné. Si tu veux vraiment me faire mal, me faire souffrir parce que je voulais te laissé ta distance, fais-le. », lança-t-elle en fronçant le regard, vaincu. Elle se fichait bien de tout ça maintenant. Voir sa meilleure amie aussi mal en point lui faisait encore plus mal que toutes ces répliques. « Donne moi tout le blâme du monde. Après tout je le mérite non? Je suis la salope qui se tape son prof et qui en plus a laissé tombé son amie, alors qu'elle pensait bien faire. Tu veux que je le cris aussi hein? Que je suis une salope? » Aussitôt des larmes coulèrent sur ces joues. Elle ne put s'empêcher de soutenir le regard de Lydia afin de comprendre à quel point elle venait de la blessé. La traité de salope et parlé de ces futurs enfants mais surtout de Roman de cette façon la répugnait et lui donnait envie de gerber. Si elle avait pu pensé que son amie reviendrait, maintenant elle savait qu'il n'en restait plus rien.

Par moments, Lydia regrettait d'agir ainsi avec Daphne, peut-être que dans le fond, la rouquine avait de bonnes raisons et qu'une simple conversation, posée, suffirait à régler tous ces problèmes qui étaient vite devenus dramatiques. De nature très impulsive, la brunette avait du mal à contrôler ses impulsions, ses envies et ses paroles, elle faisait tout trop vite et la plupart du temps, les choses qu'elle faisait ou disait étaient irrécupérables par après. Comment allait-elle faire pour se faire pardonner par Daphne après toutes ces horribles choses qu'elle venait de lui dire ? Après toute cette méchanceté gratuite à son égard ? Elle osait juger son manque de niveau, mais il fallait avouer que cette fois-ci, celle qui manquait cruellement de niveau était la brunette. « Tu en as d'autres comme ça en réserve ou ça va, tu vas me laissé aller à mon prochain cours? » Bien que son coeur lui disait d'arrêter d'enchainer et d'essayer de calmer les choses, sa bouche ne pouvait s'empêcher de prononcer encore plus de conneries et de mots blessants, c'était plus fort qu'elle, plus fort que son envie et probablement plus fort que son amour envers son amie Daphne. Quand on couche avec le professeur, certains cours deviennent facultatifs, il ne t'a pas apprit cette leçon encore ? Je suppose que vous êtes encore au chapitre des jambes en l'air. Lui disait-elle d'un air sournois presque fier de ses répliques sanglantes. Les gens qui connaissaient Lydia, comme Daphne l'avait connu dans le temps, savaient avec certitude qu'elle n'était pas une garce incarnée et qu'habituellement, la méchanceté ne faisait aucunement partie de ses propos ou de ses habitudes. L'envie de se venger pouvait parfois transformer entièrement une personne. « Lydia.. Tu as été la première a savoir que j'ai perdu ma virginité avec Brian. J'arrive pas à croire que t'oses me dire toutes ces conneries. » Effectivement, il fut un temps où les deux jeunes filles avaient pour habitude de partager tous leurs secrets, de tout se dire. Elles passaient des heures à bavarder, sans aucun but principal, elles rigolaient jusqu'à des heures tardives, elles étaient comme deux soeurs, comme deux meilleures amies. C'est vrai, mais cette complicité qu'on partageait avant ne t'as pas empêché de m'oublier quand j'ai réellement eu besoin de toi. C'était ça le seul vrai problème de toute cette histoire. Le sentiment d'abandon, ce manque que Daphne avait laissé. Lydia ne s'attendait pas à ce que son amie pleure à ses côtés, ou qu'elle lui dise exactement les mots qu'elle avait besoin d'entendre pour aller - dans la mesure du possible - mieux. Elle avait juste besoin que son amie soit présente, qu'elle lui tienne la main. Rien de plus et rien de moins. Elle voyait tous ses proches aller de l'avant, sa mère était heureuse malgré tout et tout le monde semblait avoir trouver une source de bonheur, tout le monde sauf Lydia. Hantée par des cauchemars qui lui rappelaient sans cesse cette soirée ou elle avait manqué d'y laisser sa vie et où son frère y avait réellement laissé la sienne, rares étaient les nuits où elle était capable de dormir paisiblement. « Je l'aime et il m'aime, le reste m'importe peu, si tu veux savoir. » Les hommes plus âgés savaient exactement quoi dire et quoi faire pour que des jeunes filles aussi pures que Daphne tombent dans le panneau, elle l'aimait, c'était peut-être la vérité mais est-ce que lui il l'aimait réellement ? C'est ce que tout le monde croit. Tout le monde croit être tombé sur la bonne personne, celle qui nous aime en retour mais tu sais quoi ? Tu es bien trop naïve pour qu'un homme mature comme lui puisse réellement t'aimer. Il veut ta pureté, du moins, ce qu'il en reste. Sans s'y attendre le moins du monde, Daphne avait décidé d'agir d'une façon qui ne lui ressemblait vraiment pas. Cette gifle l'avait en quelques sortes réveillé, sa joue de la brunette était bouillante et son coeur battait a une vitesse incroyable. Non, elle n'allait certainement pas lui sauter dessus et rendre cette petite guerre et une vraie guerre. Bien que, c'est bien connu, jeux de mains, jeux de vilains. « J'en ai marre de tout ça. Tu veux me gâcher la vie? Vas-y. Va tout raconté, je vais même t'accompagné. Si tu veux vraiment me faire mal, me faire souffrir parce que je voulais te laissé ta distance, fais-le. » Daphne en avait marre de se faire agresser de la sorte par quelqu'un qui autrefois tenait une place cher au sein de son coeur, on pouvait le ressentir. C'est ça que tu comprends pas! On ne laisse pas de la distance à nos amis, on les soutien ! C'était tout ce que je te demandais, ton soutien et ta présence. Rien qu'un simple texto m'aurait suffit. Du jour au lendemain j'ai perdu James et je t'ai perdu toi et par moments, je me demande lequel me fait le plus souffrir du matin au soir. Lydia ne pleurait jamais, même quand elle abordait le prénom de son frère. Son coeur était tellement froid que toute substance liquide présente dans son corps était à présent devenue des morceaux de glace. « Donne moi tout le blâme du monde. Après tout je le mérite non? Je suis la salope qui se tape son prof et qui en plus a laissé tombé son amie, alors qu'elle pensait bien faire. Tu veux que je le cris aussi hein? Que je suis une salope? » En voyant son amie pleurer de la sorte, la brunette avait envie de la prendre dans ses bras, elle avait envie de la réconforter, de l'aider et de lui dire que tout allait bien se passer, qu'elle était désolée d'avoir été cruelle. Votre petit jeu est trop dangereux. Si moi je l'ai découvert, tu crois que d'autres gens ne sont pas déjà au courant ? Bien avant moi ? Si votre relation en vaut le coup, faites comme bon vous semble mais on est plus au lycée et vous risquez gros! Lui disait-elle d'une voix plus douce et calme, depuis le début de leur conversation, c'était la première fois qu'on pouvait apercevoir un peu d'inquiétude dans sa voix, un peu de douceur.

» (m) sebastian stan ✰ i hate you, i really hate you.